AA/Moscou/ Elena Teslova

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré jeudi que, si les forces armées russes frappaient avec succès les infrastructures militaires ukrainiennes, Moscou restait intéressé par la poursuite des négociations.

Lors d’un point de presse à Moscou, Peskov a affirmé que l’Ukraine menait également des attaques contre la Russie, visant fréquemment des cibles civiles.

« L’opération militaire spéciale se poursuit. Comme vous le voyez, les frappes contre les infrastructures russes continuent aussi, visant souvent des infrastructures civiles pacifiques, et sont menées par le régime de Kiev. Les missions assignées aux forces armées russes sont en cours de réalisation », a-t-il déclaré.

Peskov a souligné que les frappes russes visaient exclusivement des infrastructures militaires ou associées.

Le responsable a également précisé qu’aucun accord n’avait été conclu avec l’Ukraine concernant l’instauration d’une trêve aérienne.

« Aucun accord de ce type n’a été conclu. Je le répète : tout ce qui pourrait potentiellement être discuté dans la recherche de voies vers un règlement doit l’être de manière discrète », a insisté le porte-parole du Kremlin.

Cette déclaration intervient après que le président biélorusse Alexandre Loukachenko a suggéré qu’une trêve aérienne pourrait constituer une première étape vers la résolution de la crise ukrainienne.

Peskov a réitéré la stratégie à double voie, affirmant : « Les frappes ont été réussies, et les objectifs détruits. L’opération militaire spéciale se poursuit. Dans le même temps, la Russie reste intéressée par la poursuite du processus de négociation afin d’atteindre les objectifs fixés par des moyens politico-diplomatiques. »

Interrogé sur d’éventuelles mesures supplémentaires pour protéger les raffineries russes contre les attaques de Kiev, Peskov a répondu : « Le marché du carburant est pleinement approvisionné.»

*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir