AA / Ankara / Ikram Kouachi

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a publié, vendredi, une liste de 16 hauts dirigeants de son bureau politique tués lors de la guerre "génocidaire" menée par Israël contre Gaza, parmi lesquels Ismaïl Haniyeh, Yahya Sinwar et Saleh Al-Arouri.

Hamas a également confirmé, dans un communiqué, la mort de Mohammed Deif, commandant de sa branche militaire, ainsi que d'autres hauts responsables militaires, notamment Marwan Issa, Ahmed Al-Ghandour et Ayman Nofal.

Le mouvement a "salué les dirigeants tombés pour leur rôle dans la lutte de résistance contre Israël" et a affirmé que "leur mort n'affaiblirait pas la résistance".

Le 19 janvier, un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entre le Hamas et Israël est entré en vigueur pour une durée initiale de 42 jours, période durant laquelle les négociations se poursuivront pour les phases suivantes de l’accord. L'Égypte et le Qatar assurent la médiation, avec le soutien des États-Unis.

La guerre "génocidaire" menée par Israël, depuis le 7 octobre 2023, a fait plus de 47 400 morts palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 111 000 blessés.

L’offensive israélienne sur Gaza a également laissé plus de 11 000 personnes portées disparues, provoquant une destruction massive et une crise humanitaire qui a coûté la vie à de nombreux enfants et personnes âgées, faisant de ce conflit l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également l’objet d’une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l’enclave palestinienne.

*Traduit de l’Anglais par Adama Bamba