"Le groupe terroriste PKK n'avait pas d'autre choix que de se dissoudre", indique le ministère turc de la Défense
Il convient de noter que l'organisation (PKK) a compris, bien que tardivement, qu'elle avait atteint la fin de son existence et qu'elle n'avait d'autre choix que de se dissoudre", a déclaré Zeki Akturk, le porte-parole du ministère turc de la Défense

Ankara
AA / Ankara / Merve Berker
Le ministère turc de la Défense a indiqué jeudi que le groupe terroriste PKK n'avait pas d'autre choix "que de se dissoudre".
"Il convient de noter que l'organisation (PKK) a compris, bien que tardivement, qu'elle avait atteint la fin de son existence et qu'elle n'avait d'autre choix que de se dissoudre" a déclaré Zeki Akturk, le porte-parole du ministère turc de la Défense lors du point de presse hebdomadaire.
Il a également évoqué les opérations militaires antiterroristes transfrontalières menées par le pays.
"Ces opérations ont permis de neutraliser 26 terroristes au cours de la semaine écoulée, notamment dans le nord de l'Irak et de la Syrie. 478 terroristes ont été neutralisés depuis le 1er janvier", a-t-il souligné.
Et Zeki Akturk de poursuivre : "Nos forces armées turques poursuivront leurs opérations et leurs activités de recherche et de balayage dans la région pour garantir la survie et la sécurité de notre pays. Elles persisteront dans la lutte contre le terrorisme avec détermination et fermeté jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul terroriste."
Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. Le YPG est la branche syrienne du PKK.
Les terroristes du PKK se cachent souvent dans le nord de l'Irak pour préparer des attaques transfrontalières en Türkiye, et les YPG/PYD ont tenté d'établir un corridor terroriste en Syrie, le long de la frontière turque.
Le 27 février dernier, Abdullah Öcalan, chef de file emprisonné du PKK, a annoncé la dissolution de tous les groupes affiliés et à déposer les armes afin de mettre fin à plus de 40 ans de campagne terroriste.