Le Greco élude l'un des plus grands scandales de corruption au Parlement européen dans son rapport annuel
- Plutôt que d'évoquer le scandale de corruption du Parlement européen, le Greco a privilégié la transparence en appelant les gouvernements à garantir le principe général de la transparence des documents publics dans la pratique.

Geneve
AA / Genève / Beyza Binnur Donmez
Le Groupe d'États contre la corruption (Greco), organe de surveillance anticorruption du Conseil de l'Europe a publié jeudi son rapport annuel sur la corruption, qui passe sous silence l'un des plus grands scandales de corruption de l'histoire du Parlement européen.
Le Greco a évoqué l'affaire en une seule phrase : "Les développements autour des allégations de corruption et d'influence étrangère vis-à-vis du Parlement européen à la fin de l'année semblent confirmer le bien-fondé d'un engagement plus étroit de l'Union européenne au sein du Greco".
Plutôt que d'évoquer le scandale de corruption du Parlement européen, le Greco a privilégié la transparence en appelant les gouvernements à garantir le principe général de la transparence des documents publics dans la pratique.
L'UE a été ébranlée par le scandale de corruption après qu'Eva Kaili, l'ancienne vice-présidente du Parlement européen, a été arrêtée à la fin de l'année dernière par la police belge pour corruption.
Eva Kaili, 44 ans, membre du parti grec de centre-gauche Pasok-Kinal, a été arrêtée le 9 décembre à la suite d'une perquisition à son domicile en raison d'accusations de corruption impliquant le Qatar, accusé d'avoir payé Eva Kaili pour faire du lobbying en faveur des intérêts de l'État du Golfe.
En outre, la police belge a saisi jusqu'à 1,5 million d'euros (1,62 million de dollars) en espèces lors de dizaines de perquisitions à domicile et au bureau. Des ordinateurs parlementaires ont également été confisqués afin de protéger des données importantes.
Parmi les personnes détenues aux côtés de la Grecque figurent le député européen italien Pier Antonio Panzeri, le partenaire d'Eva Kaili, Francesco Giorgi, qui a travaillé comme assistant au Parlement européen, et Niccolo Figa-Talamanca, directeur d'une organisation non gouvernementale œuvrant en faveur de l'État de droit.
Eva Kali, la principale suspecte dans l'affaire de corruption de l'UE, a été assignée à résidence à la mi-avril après avoir été emprisonnée pendant quatre mois.
Un juge belge a décidé fin mai de mettre fin à son assignation à résidence, cette mesure n'étant "plus nécessaire pour la suite de l'enquête".
* Traduit de l'anglais par Alex Sinhan Bogmis
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