Le gouvernement populiste tchèque rejette le pacte migratoire de l'Union européenne
- Le nouveau gouvernement entend promouvoir un renforcement de la législation européenne et participer activement à la recherche de solutions concrètes, déclare le Premier ministre Andrej Babis
Greater London
AA / Londres / Burak Bir
Le nouveau gouvernement de coalition tchèque s'oppose au pacte européen sur la migration et prépare un nouveau plan, a rapporté la Radio Prague International.
Ce gouvernement populiste, dirigé par Andrej Babiš, Premier ministre et chef du parti ANO, prévoit de rejeter le pacte et d'élaborer une nouvelle réglementation sur la migration et l'asile.
S'adressant à la presse mardi, Babiš, élu en octobre, a déclaré que le gouvernement participerait activement aux efforts déployés par les pays de l'Union européenne (UE) pour trouver de véritables solutions à la migration en dehors du territoire de l'Union.
Selon l'ancien ministre de l'Intérieur Vit Rakusan, le rejet du pacte migratoire priverait le pays des outils de lutte contre l'immigration clandestine qui resteraient aux mains des États voisins.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a également rejeté la mise en œuvre du pacte migratoire de l'UE, affirmant que son gouvernement n'y consacrerait pas « un seul centime ».
Les gouvernements de l'UE ont approuvé le pacte sur la migration et l'asile en mai 2024, malgré l'opposition de la Pologne, de la Hongrie et de la Slovaquie. Ce pacte vise à mieux répartir les demandeurs d'asile entre les États membres et à réformer les procédures aux frontières et en matière d'asile au sein de l'Union.
*Traduit de l’anglais par Ayse Bashoruz
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