AA / Nice / Feiza Ben Mohamed

Le G7 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Canada, Japon, France et Italie) réuni au Royaume-Uni de vendredi à dimanche, a décidé d’investir dans un immense plan de développement en faveur des pays en développement (en majorité africains), espérant contrer l’influence grandissante de la Chine et de ses nouvelles "routes de la soie".

Dans un communiqué de presse publié samedi soir, la Maison Blanche annonce que le « président Joe Biden a rencontré les dirigeants du G7 pour discuter de la concurrence stratégique avec la Chine, et s'engager à prendre des mesures concrètes pour aider à répondre aux besoins massifs en infrastructures dans les pays à faible et moyen revenus ».

« Les partenaires du G7 ont convenu de lancer un nouvelle et audacieuse initiative d'infrastructure mondiale » qui consiste en « un partenariat d'infrastructure transparent, de haut niveau et axé sur les valeurs, dirigé par les grandes démocraties pour aider à réduire les besoins d'infrastructure de plus de 40 milliards de dollars », en faveur des pays en développement.

En mobilisant une telle enveloppe financière sur quinze ans, au travers de l’opération « Build Back Better World » (reconstruire un monde meilleur), le G7 espère contrer l’influence chinoise grandissante notamment sur les pays africains.

Pour rappel, les nouvelles routes de la soie visent à solidifier une emprise de la Chine à travers la construction d’infrastructures ferroviaires, routières et portuaires, entre l’Asie, l’Afrique et les puissances européennes.