Le Croissant-Rouge palestinien annonce que tous ses centres médicaux à Gaza sont hors service
- "En raison des ordres d'évacuation israéliens dans de nombreux quartiers de la ville", est-il expliqué dans un communiqué
Gazze
AA / Gaza / Hosni Nadim
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé, mardi, que tous ses centres médicaux de la ville de Gaza étaient hors service en raison des ordres d'évacuation israéliens dans de nombreux quartiers de la ville.
Dans un communiqué, le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que tous ses centres médicaux et cliniques d'urgence dans le gouvernorat de Gaza étaient hors service, "en raison des évacuations forcées imposées par l'occupant israélien dans diverses zones du gouvernorat (de Gaza) où se trouvent ces centres médicaux et cliniques".
Tôt dans la journée de mardi, l'hôpital baptiste Al-Ahli, dans la ville de Gaza, a également déclaré avoir été contraint par l'armée israélienne de fermer ses portes après que ses environs ont été la cible de tirs israéliens.
La direction de l'hôpital a déclaré que tous les patients et les personnes déplacées ont été contraints de quitter l'hôpital, ce qui les a exposés aux attaques israéliennes.
L'armée israélienne a effectué une série de frappes aériennes dans les environs de l'hôpital, rendant impossible l'accès à celui-ci.
Lundi, l'armée a ordonné aux habitants de plusieurs quartiers de la ville de Gaza de quitter les lieux, alors qu'elle menait des raids dans plusieurs zones de l'est et du sud de la ville de Gaza.
Au cours de son offensive sur Gaza, qui en est à son neuvième mois, Israël n'a eu de cesse de cibler des installations civiles telles que des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Selon les règles de la guerre, ces installations sont protégées contre toute atteinte, car les attaques les ciblant pourraient être qualifiées de crimes de guerre.
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023.
Près de 38 200 Palestiniens ont été tués depuis lors, principalement des femmes et des enfants, tandis que plus de 87 900 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Neuf mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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