Politique, Monde

Le chef de l’ONU appelle à la « retenue » après le blocus pétrolier américain visant le Venezuela

– Antonio Guterres estime que « tout différend doit être réglé par des moyens pacifiques », selon son porte-parole

Merve Gül Aydoğan Ağlarcı  | 17.12.2025 - Mıse À Jour : 17.12.2025
Le chef de l’ONU appelle à la « retenue » après le blocus pétrolier américain visant le Venezuela

Ontario

AA / Hamliton / Merve Aydogan

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mercredi à la « retenue » dans un contexte de tensions liées à la récente décision des États-Unis d’imposer un « blocus total » aux pétroliers vénézuéliens.

« La priorité du Secrétaire général est d'éviter toute nouvelle escalade. Il appelle à la retenue et à une désescalade immédiate de la situation », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, lors d’une conférence de presse.

Exhortant toutes les parties « à respecter leurs obligations au regard du droit international, y compris la Charte des Nations unies et tout autre cadre juridique applicable afin de préserver la paix dans la région », Farhan Haq a indiqué qu’Antonio Guterres « estime que tout différend doit être réglé par des moyens pacifiques ».

« Le secrétaire général suit de très près l’évolution de la situation actuelle et échange avec les parties concernées », a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient après que le président américain Donald Trump a annoncé lundi avoir ordonné un « blocus total et complet » des navires sanctionnés entrant ou quittant le pays sud-américain, alors que les États-Unis ont renforcé leur présence militaire au large de la côte nord du Venezuela, en mer des Caraïbes.

Caracas a qualifié cette mesure de « grotesque », accusant Donald Trump de tenter de s’emparer des ressources naturelles du pays. Dans un communiqué, le gouvernement vénézuélien a affirmé que Trump « considère que le pétrole, les terres et les richesses minérales du Venezuela lui appartiennent ».

Au cours des quatre derniers mois, les forces américaines ont maintenu une présence militaire significative et croissante dans les Caraïbes, menant des frappes contre des navires soupçonnés de trafic de drogue. Donald Trump a également déclaré que l’armée américaine pourrait prochainement mener des frappes terrestres sur le sol vénézuélien.

Les tensions se sont encore accrues lorsque les forces américaines ont saisi, le 10 décembre, un pétrolier sanctionné au large des côtes vénézuéliennes, un acte que Caracas a qualifié de « piraterie internationale ».

* Traduit de l'anglais par Mariem Njeh

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