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Le Chancelier allemand espère une défaite de Trump aux présidentielles américaines de 2024

- Le fait que Trump veuille se représenter n'est pas particulièrement étonnant, déclare Olaf Scholz, qui exhorte les électeurs américains à rejeter la démagogie lors des prochaines élections présidentielles

Rabia İclal Turan, Ekip  | 16.11.2022 - Mıse À Jour : 17.11.2022
Le Chancelier allemand espère une défaite de Trump aux présidentielles américaines de 2024

Istanbul

AA / Berlin / Oliver Towfigh Nia

Le Chancelier allemand Olaf Scholz a exprimé, mercredi, l'espoir que Donald Trump échoue dans sa tentative de reconquête de la présidence américaine, rapportent les médias.

Le fait que Trump veuille se représenter n'est pas particulièrement étonnant, a déclaré le Chancelier à la chaîne de télévision n-tv en marge du sommet du G-20 à Bali, en Indonésie.

Olaf Scholz a appelé les électeurs américains à rejeter la démagogie lors de l'élection présidentielle de 2024.

Le dirigeant allemand a également fait l'éloge du président en exercice, Joe Biden, estimant qu'il est "en excellente forme" et qu'il s'agit d'un "homme politique très intelligent et très expérimenté qui se soucie des questions de développement mondial" et d'un acteur "important" dans la promotion des liens transatlantiques.

Invité à dire si l'annonce faite mardi par Trump qu'il se représentait avait joué un rôle lors du sommet du G20, Scholz a répondu : "La meilleure nouvelle est peut-être : pas du tout."

Il est inhabituel que les dirigeants mondiaux prennent position au sujet des élections présidentielles de pays étrangers, même à un stade précoce, mais Berlin et la plupart des Allemands ont poussé un soupir de soulagement lorsque Biden a battu Trump en novembre 2022.

Les relations germano-américaines ont atteint un niveau historiquement bas sous Trump, qui a souvent pris à partie l'Allemagne et la Chancelière de l'époque, Angela Merkel.

Trump a particulièrement dénigré l'Allemagne, critiquant ses excédents commerciaux - déclarant lors de son premier sommet de l'OTAN que "les Allemands sont très, très mauvais" - et décriant ses niveaux de dépenses de défense, suggérant même que Berlin doit "d'énormes sommes d'argent" à l'alliance militaire occidentale et à l'Amérique.

Trump, connu pour son attitude brusque et virulente, a agressivement écarté toute recherche d'alchimie personnelle avec Merkel (et la plupart des dirigeants occidentaux), et l'aurait même qualifiée de "stupide".


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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