Le chancelier allemand affirme qu'aucune avancée n'est attendue cette semaine dans les négociations sur l'Ukraine
- Friedrich Merz estime que l'Ukraine ne doit pas être contrainte de faire des concessions territoriales unilatérales, qu'elle doit conserver des forces armées puissantes et bénéficier de garanties de sécurité de la part de ses partenaires
Berlin
AA / Berlin / Ayhan Simsek
Le chancelier allemand Friedrich Merz a salué lundi les modifications apportées au plan du président américain Donald Trump pour l'Ukraine, mais a averti qu'aucune percée n'était attendue cette semaine dans les négociations de paix.
S'adressant aux journalistes en marge d'un sommet Union Européenne-Afrique en Angola, Merz a déclaré qu'au cours des pourparlers de dimanche avec de hauts responsables américains, européens et ukrainiens à Genève, les parties avaient commencé à rédiger un document reflétant leurs positions communes.
« Nous nous réjouissons que ces pourparlers aient eu lieu à Genève. Nous nous réjouissons également du résultat provisoire, car certaines questions ont pu être clarifiées. Mais nous savons aussi que la paix en Ukraine ne se fera pas du jour au lendemain », a déclaré Merz aux journalistes.
Il a réaffirmé que les Européens continueraient à soutenir l'Ukraine dans ce processus, car les intérêts ukrainiens sont aussi ceux de l'Europe.
« Cela implique notamment de veiller à ce que l'Ukraine ne soit pas contrainte à des concessions territoriales unilatérales. L'Ukraine doit continuer à être en mesure de se défendre efficacement contre toute agression. Pour cela, elle a besoin de forces armées solides et de garanties de sécurité fiables de la part de ses partenaires », a-t-il déclaré.
Interrogé par les journalistes sur les rapports selon lesquelles les États-Unis souhaitent que l'Ukraine approuve le plan de paix d'ici jeudi, Merz a déclaré qu'après les pourparlers de Genève, les travaux se poursuivraient au niveau des chefs d'État et de gouvernement. « Je ne m'attends pas à une percée cette semaine », a déclaré Merz, ajoutant qu'il restait sceptique quant à la participation de la Russie aux négociations.
* Traduit de l'anglais par Mariem Njeh
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