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Le Canada interdit à 10 mille officiers des Gardiens de la révolution iraniens d'entrer sur son territoire

- Ottawa dénonce « la répression brutale » par Téhéran des manifestations pacifiques des femmes et des étudiants contre « l’assassinat tragique de Mahsa Amini »

Ekip  | 09.10.2022 - Mıse À Jour : 09.10.2022
Le Canada interdit à 10 mille officiers des Gardiens de la révolution iraniens d'entrer sur son territoire

Canada

AA / Ottawa / Hatem Kattou
Le Canada a annoncé, entre autres sanctions contre l’Iran, l’interdiction de son territoire aux principaux dirigeants des Gardiens de la révolution islamique et à près de dix mille officiers de ce corps ainsi qu'aux « membres du régime iranien ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué mis en ligne sur le site du Premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Ces sanctions sont imposées, selon le Canada, pour la participation de ces personnes « au terrorisme et pour leurs violations systémiques et flagrantes des droits de la personne en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés ».
Le Canada dénonce, également, « la répression brutale par le régime iranien des manifestations pacifiques des femmes et des étudiants contre l’assassinat tragique de Mahsa Amini ».
Ottawa estime que cette répression « qui prend la forme d’assassinats, de violences et d’arrestations, démontre une fois de plus le mépris flagrant du Régime iranien des droits de la personne et de la vie humaine ».
Justin Trudeau a annoncé, par ailleurs, la décision d’investir « 76 millions de dollars pour renforcer la capacité du Canada à instaurer des sanctions et à agir plus rapidement pour geler et saisir des biens de personnes faisant l’objet de sanctions, notamment par l’intermédiaire d’un bureau spécialisé au sein d'Affaires mondiales Canada et d'un soutien supplémentaire à la Gendarmerie Royale du Canada pour l’aider à enquêter, à repérer les biens et à rassembler des preuves ».
Pour rappel, le 16 septembre dernier, des manifestations ont éclaté dans tout l'Iran après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, trois jours après son arrestation par la police des mœurs, chargée de surveiller le code vestimentaire des femmes.
La mort de la jeune femme a déclenché une colère populaire généralisée dans les cercles politiques et médiatiques iraniens, au milieu de récits contradictoires sur les causes du décès de la jeune fille.

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