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Le Canada impose de nouvelles sanctions contre la junte militaire au Myanmar

- Ottawa a annoncé ces sanctions supplémentaires à l’approche du premier anniversaire du coup d’Etat au Myanmar.

Lassaad Ben Ahmed  | 01.02.2022 - Mıse À Jour : 01.02.2022
Le Canada impose de nouvelles sanctions contre la junte militaire au Myanmar

Canada

AA / Montréal / Hatem Kattou

Le Canada a annoncé, lundi, avoir imposé des sanctions supplémentaires, à l’encontre de la junte militaire au Myanmar, en réponse au « mépris continu de l’armée du Myanmar à l’égard des droits de la personne du peuple du Myanmar et de ses appels à la démocratie ».

C’est ce qui ressort d’un communiqué mis en ligne, lundi, par le ministère canadien des Affaires étrangères sur son site électronique.

Le ministère « a annoncé aujourd’hui l’imposition de sanctions supplémentaires à l’encontre de trois personnes au titre du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant la Birmanie, en réponse au mépris continu de l’armée du Myanmar à l’égard des droits de la personne du peuple du Myanmar et de ses appels à la démocratie ».

Ces sanctions, poursuit le texte, « visent des membres haut placés du régime qui utilisent leurs rôles respectifs pour bafouer la primauté du droit et éliminer l’opposition politique, contribuant ainsi à une grave violation de la paix internationale et à la détérioration de la situation sur le plan de la sécurité ».

Le Canada a infligé ces sanctions supplémentaires « à l’approche du 1er anniversaire du coup d’État au Myanmar, où la situation politique et humanitaire du pays continue d’avoir des répercussions importantes sur les personnes les plus vulnérables dans toute la région et demeure un danger pour la paix et la sécurité internationales ».

« L’imposition de ces mesures est conforme au soutien du Canada à l’égard de l’ordre international fondé sur des règles et de la paix et la sécurité internationales, ainsi qu'à son engagement continu à soutenir la démocratie et à mettre fin à l’impunité au Myanmar, comme le demande son peuple », conclut le communiqué.

De son côté, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré, toujours selon la même source, qu’à la « la suite de rapports faisant état de violations flagrantes du droit humanitaire, d’une escalade de la violence et de l’absence de progrès concrets vers une résolution pacifique de la crise, le Canada prend des mesures coordonnées avec ses partenaires et alliés internationaux afin que les auteurs de violations des droits de la personne au Myanmar soient tenus responsables de leurs actes ».

Il convient de noter qu’à la suite de l’annonce des mesures supplémentaires faite lundi, le Canada a inscrit 73 personnes et 58 entités sur la liste au titre du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant le Myanmar, ce qui porte le total à 131.

Le 1er février 2021 à l'aube, des commandants de l'armée du Myanmar ont perpétré un coup d'Etat militaire et procédé à l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’Etat, Aung San Suu Kyi.

A la suite du putsch, des manifestations populaires ont eu lieu dans tout le pays et la loi martiale a été décrétée dans plusieurs régions, dont la capitale Yangon et Mandalay, deuxième ville du pays.

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