L'ancien chef d'état-major du Pakistan Aslam Beg tient la CIA responsable de la mort de Ziya ul-Haq
- L'ancien chef d'état-major, Mirza Aslam Beg, et l'ancien conseiller à la sécurité nationale, le général Mahmud Ali Durrani, ont nié leur implication dans le crash de l'avion de l'ancien président Ziya-ul-Haq

Ankara
AA - Karachi
De nouvelles allégations ont été faites au sujet de l'accident d'avion dans lequel l'ancien président du Pakistan, le général Mohammed Ziya ul-Haq, est décédé il y a 32 ans, ainsi que 5 hauts responsables militaires et l'ambassadeur américain.
L'ancien chef d'état-major du Pakistan de 1988 à 1991, Mirza Aslam Beg, ainsi que le général Mahmud Ali Durrani, ancien conseiller à la sécurité nationale du gouvernement pakistanais de 2008 à 2009, ont réfuté tout implication dans le crash de l'avion de l'ancien chef des armées devenu chef de l'État pakistanais, Muhammad Zia-ul-Haq.
Le crash de l'avion C-130 près de la ville pakistanaise de Bahawalpur, à 531 kilomètres au sud de la capitale pakistanaise Islamabad, le 17 août 1988, ayant tué le président et chef de l'armée du pays, le général Zia-ul-Haq, reste un mystère pour les Pakistanais. L'accident a également tué l'ambassadeur américain, Arnold Lewis Raphel, et plusieurs autres hauts responsables militaires pakistanais.
Au cours des trois dernières décennies, de nombreuses personnes ont spéculé sur un éventuel sabotage, estimant que des explosifs avaient été cachées dans une caisse chargée dans l'avion à Bahawalpur. Mais les autorités pakistanaises et américaines ont, à plusieurs reprises, nié ces affirmations, et décrit l'incident comme un accident.
Maintenant, 32 ans plus tard, Mohammed Ijaz-ul-Haq, ancien ministre fédéral pakistanais et fils de Zia-ul-haq, affirme avoir rassemblé des preuves concluant que l'avion est tombé en raison de la pulvérisation de gaz nerveux dans le cockpit, ce qui aurait rendu les pilotes incapables d'opérer. Il a également réaffirmé la présence d'explosifs dans des caisses, en plus d'affirmer qu'un projectile avait également touché l'avion.
Dans une interview exclusive avec l'Agence Anadolu (AA) dans son bureau de Rawalpindi, Ijaz-ul-Haq, qui écrit un livre sur le sujet, avait déclaré samedi dernier que les présumés conspirateurs n'auraient rien laissé au hasard.
Il avait exprimé ses suspicions sur une éventuelle responsabilité de l'ancien chef de l'armée, le général Mirza Aslam Beg, et de l'ancien conseiller à la sécurité nationale, le général Mahmud Ali Durrani, dans la mort de son père. Aslam Beg et Durrani ont réfuté tout lien avec la mort de Zia-ul-Haq.
L'ancien chef de l'armée a affirmé que la CIA, l'agence américaine de renseignement, serait impliquée dans l'accident.
Ijaz-ul-Haq avait déclaré à AA, que sur la base des preuves qu'il avait collectées, les agences d'espionnage indiennes et israéliennes seraient également impliquées dans l'éventuel meurtre de l'ancien leader pakistanais.
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