"La Turquie réduit l’écart entre son PIB par habitant et celui de l’Union Européenne"
"Notre objectif est de remplir tous les critères nécessaires à l’adhésion à l’UE. Après, ce sera à notre peuple et aux populations européennes de prendre la décision finale", a déclaré Mehmet Simsek

Istanbul
AA - Bursa - Tuncay Çakmak
Le vice-Premier ministre turc chargé de l’Economie, Mehmet Simsek, a déclaré que la Turquie réduit pas à pas l’écart avec l’Union Européenne (UE) au niveau du PIB par habitant.
Simsek s’est exprimé, vendredi, sur la situation économique de la Turquie et de ses relations avec l’UE, lors du Sommet Economique d’Uludag à Bursa, dans le nord-ouest.
«Ces dernières années, la Turquie a réduit de 20% l’écart entre elle et l’UE concernant le PIB par habitant. Si seulement, nous pouvions réduire cet écart de 15% tous les 10 ou 15 ans. Mais je vous l’assure, notre progression dans les 10 prochaines années va être encore plus rapide et nous rattraperons les niveaux européens.», a-t-il affirmé
Simsek a soutenu également que la Turquie a enregistré de bons résultats dans la lutte contre l’extrême pauvreté.
«Chacun peut dire ce qu’il veut, mais ce qui est sûr, c’est que la Turquie a obtenu de bons résultats contre l’extrême pauvreté. Il y a 12 ou 14 ans, un tiers de notre population vivait avec moins de 4,3 dollars US par jour. Aujourd’hui, ce taux est inférieur à 2%.», a-t-il dit
Le vice-Premier ministre a assuré que le gouvernement poursuivra ses réformes économiques et politiques pour atteindre les standards européens.
«Notre objectif est de remplir tous les critères nécessaires à l’adhésion à l’Union européenne, Après, ce sera à notre peuple et aux populations européennes de prendre la décision finale. De toute façon, si nous atteignons les niveaux de la Norvège ou de la Suisse, l’UE nous implorerait pour en devenir membre», a-t-il expliqué.
Simsek est par ailleurs revenu sur la question de la lutte contre le terrorisme, et dénoncé les pratiques de deux poids, deux mesures, de certains pays européens.
«Le terrorisme est une menace globale qui nécessite une réponse globale et une coopération internationale. Il ne faut pas faire de distinction entre les groupes terroristes. Il n’est donc pas acceptable d’autoriser le PKK à installer une tente au centre de Bruxelles. Comme Daech, le PKK est une organisation terroriste», a-t-il rappelé.
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