AA / Bruxelles

Le ministre portugais des Finances, João Leão, dont le pays assume la présidence tournante de l'Union Européenne (UE), a annoncé que la Turquie ne figure pas sur la nouvelle liste noire des paradis fiscaux.

C’est ce qui ressort d’une déclaration à la presse, mardi, à l’issue d'une réunion des ministres des Finances des États membres de l'Union Européenne, par vidéoconférence.

Leão a expliqué que les ministres des Finances de l'UE ont actualisé la liste noire des paradis fiscaux, qui comprend les pays qui ne coopèrent pas dans le domaine des impôts, indiquant qu'ils ont décidé de ne pas ajouter la Turquie à la nouvelle liste.

Et de mentionner, "La Turquie n'est pas incluse dans la nouvelle liste car nous avons réalisé des progrès avec elle au niveau de la coopération dans le domaine fiscal".

Cette liste a été créée en 2017 après la fuite de documents connue sous l’appellation de «Panama Papers» et «Paradise Papers», qui révélaient comment des particuliers et des entreprises cachaient leur fortune aux autorités fiscales à l’échelle mondiale, dans des comptes à l'étranger.

En février 2020, un document de l'Union Européenne indiquait que les ministres des Finances des pays de l’UE avaient ajouté le Panama, les Seychelles, les îles Caïmans et la république des Palaos, à la liste noire, alors qu’ils ont donné à la Turquie plus de temps pour éviter d'être sur la liste.

L'inscription sur ladite liste nuit à la réputation des pays et des territoires et les expose à des restrictions plus strictes dans leurs relations avec l’UE.

*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail