AA / Istanbul / Ben Amed Azize Zougmore

Les ministres des Affaires étrangères de la Türkiye, de la Jordanie, des Émirats arabes unis, de l’Indonésie, du Pakistan, de l’Arabie saoudite, du Qatar et de l’Égypte ont salué samedi les mesures annoncées par le Hamas en réponse au plan de cessez-le-feu proposé par le président américain Donald Trump .

Dans une déclaration conjointe, ils ont accueilli favorablement l’engagement du Hamas à accepter un cessez-le-feu global, la libération de tous les otages – vivants ou décédés – et l’ouverture immédiate de négociations.

« Ces développements représentent une véritable opportunité de parvenir à un cessez-le-feu global et durable », ont-ils affirmé, en appelant Israël à « cesser immédiatement les bombardements » et à mettre en exécution l’accord d’échange.

Les ministres ont également salué la disposition du Hamas à transférer l’administration de Gaza à un comité transitoire palestinien composé de technocrates indépendants. « Il est urgent de lancer des négociations pour convenir des mécanismes d’application de cette proposition », ont-ils ajouté.

Les huit pays, dont les efforts diplomatiques allant dans le sens d'une résolution de la crise dans la région ont été remarquables, ont enfin réaffirmé leur volonté de continuer à œuvrer pour un accord global. Celui-ci doit garantir, selon eux, « l’acheminement sans restriction de l’aide humanitaire à Gaza, l’absence de tout déplacement du peuple palestinien, la libération des otages, le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza, l’unification politique de Gaza et de la Cisjordanie », ainsi que la mise en place d’un mécanisme sécuritaire ouvrant la voie à « un retrait israélien complet » et à une paix « juste » fondée sur la solution à deux États.

Le 29 septembre, Trump avait dévoilé un plan en 20 points pour mettre fin à la guerre à Gaza. Aux côtés de Trump à la Maison Blanche, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait exprimé son soutien à l’initiative, estimant qu’elle « atteint les objectifs de guerre d’Israël ».

Depuis octobre 2023, les bombardements israéliens ont tué plus de 66 000 Palestiniens à Gaza, en majorité des femmes et des enfants. L’enclave est devenue inhabitable et fait face à une famine généralisée.