AA / Davos / Zeynep Cetin

La présidente suisse Viola Amherd a rejeté les critiques de Moscou concernant un éventuel sommet de la paix organisé par la Suisse et visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

S'adressant aux journalistes au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, Amherd a souligné que la Suisse a toujours été du côté du droit humanitaire international.

"Quand vous êtes du côté de la population civile, vous êtes du bon côté", a-t-elle déclaré.

La Russie a critiqué à plusieurs reprises la Suisse pour avoir "abandonné sa neutralité" après le déclenchement de la guerre en Ukraine, affirmant qu'un tel sommet de la paix serait "inutile et nuisible".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui était à Berne, pour une visite officielle, a rencontré Amherd le 15 janvier.

S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe, Zelensky a déclaré qu'ils commenceraient à planifier le 16 janvier le sommet de la paix avec la Suisse.

Zelensky a indiqué que seuls les pays soutenant l'intégrité territoriale de l'Ukraine seraient invités au sommet, que la Russie ne participerait pas aux négociations et qu'il espérait que la Chine y prendrait part.

Amherd a ajouté que la Suisse soutient le processus de paix.

"J'ai confirmé la volonté de la Suisse d'organiser la conférence. Nous sommes convenus que les détails de l'approche future seront examinés en profondeur afin que ce processus de paix réussisse", a-t-elle assuré, soulignant qu'ils souhaitaient une conférence "à large assise" et que de nombreux pays devraient y participer, elle a noté qu'ils le feraient s'ils pensaient pouvoir organiser une conférence réussie.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi