La Suède et le Danemark défendent leur nouvelle politique de contrôles frontaliers
«Des mesures exceptionnelles ont été prises […] Nous nous sommes accordés pour les limiter à un niveau minimum et de retourner à la normale aussitôt que possible» (commissaire européen à la Migration).

Brüksel
AA/Bruxelles
La Suède et le Danemark ont défendu, mercredi, leurs décisions respectives d'instaurer des contrôles aux frontières pour contenir le flux de réfugiés, des mesures qui signalent une volonté de limiter leurs politiques à l'égard des demandeurs d’asile jusqu’à maintenant considérées comme généreuses.
Le ministre suédois de la Justice et de la Migration, Morgan Johansson, la ministre danoise de l’Intégration, Inger Stojberg, et le secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Intérieur, Ole Schroder, ont rencontré le commissaire européen à la Migration et aux Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, à Bruxelles, pour discuter des nouveaux contrôles frontaliers du Danemark et de la Suède.
Avramopoulos a souligné l’importance de maintenir la zone Schengen sans frontières et celle de la liberté de circulation des citoyens des Etats membres de l’Union européenne (UE)
Lundi, le Danemark a annoncé qu’il avait renforcé les contrôles à sa frontière méridionale avec l’Allemagne, soit le même jour où la Suède a également annoncé rendre ses contrôles frontaliers plus stricts pour la première fois depuis les années 1950.
«Des mesures exceptionnelles ont été prises […] Nous nous sommes accordés pour les limiter à un niveau minimum et de retourner à la normale aussitôt que possible» a déclaré, mercredi, Avramopoulos lors d’une conférence de presse conjointe avec les responsables suédois allemands et danois.
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