La Russie salue les progrès du cessez-le-feu à Gaza et appelle à appliquer les accords de Charm el-Cheikh
- Moscou affirme que le cessez-le-feu Israël-Hamas et l’échange de prisonniers représentent des « changements positifs » et appelle au respect des engagements négociés par l’Égypte, le Qatar, les États-Unis et la Türkiye

Istanbul
AA/Istanbul/ Alperen Aktas
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré mercredi que Moscou saluait les « évolutions positives » observées dans la bande de Gaza à la suite de la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, notamment les retraits de troupes et les échanges de prisonniers.
« Nous sommes heureux de constater qu’il y a eu des changements positifs dans l’évolution de la situation dans la bande de Gaza, liés au début réussi de la mise en œuvre de l’accord entre Israël et le Hamas concernant le cessez-le-feu et l’échange de détenus », a affirmé Zakharova lors d’un point de presse à Moscou.
Elle a souligné que l’armée israélienne s’était retirée vers les lignes convenues, que le Hamas avait restitué tous les otages israéliens survivants et que près de 2 000 prisonniers palestiniens avaient été libérés.
La Russie espère que les accords obtenus grâce à la médiation de l’Égypte, du Qatar, des États-Unis et de la Türkiye « seront pleinement et strictement respectés », a-t-elle ajouté, insistant sur la nécessité d’assurer l’aide humanitaire, de faciliter le retour des déplacés et de reconstruire les infrastructures civiles détruites à Gaza.
Zakharova a rappelé que Moscou « a constamment plaidé pour une cessation des hostilités et un règlement politico-diplomatique » depuis le début de la crise à Gaza, tout en accusant les pays occidentaux d’avoir bloqué les projets de résolution présentés par la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU.
Elle a réaffirmé que la Russie poursuivra sa coordination avec ses partenaires régionaux « afin d’atteindre une stabilisation durable » dans la zone du conflit israélo-palestinien et plus largement au Moyen-Orient.
Selon elle, l’objectif ultime doit être un « règlement global de la question palestinienne » fondé sur le droit international et les résolutions pertinentes de l’ONU.
« La mise en œuvre de la solution à deux États apportera une paix durable à tous les peuples du Moyen-Orient », a-t-elle conclu.
*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir