La Présidence irakienne : Une délégation d'Erbil à Bagdad dans deux jours
- Comme convenu entre le président irakien et le le président de la région du District du Nord de l'Irak, une délégation d'Erbil se rendra à Bagdad dans deux jours.

Baghdad
AA/Bagdad
Le président irakien Fouad Massoum (Kurde) et le le président de la région autonome du Kurdistan d'Irak, Massoud Barzani, ont accepté, mercredi, d'envoyer une délégation kurde de haut rang à Bagdad au cours des deux prochains jours pour discuter des questions litigieuses.
Barzani insiste sur l'organisation d'un référendum, le lundi 25 septembre, sur l'indépendance de la région autonome kurde et d'autres régions d'Irak. Un scrutin que le gouvernement fédéral à Bagdad a refusé.
La présidence irakienne a indiqué, dans un communiqué, que Massoum a rencontré Barzani à Sulaymaniyah (dans le nord de l'Irak), où ils ont échangé "les points de vue sur les derniers développements de la situation politique, en particulier le référendum".
La présidence irakienne a ajouté que les deux parties ont souligné (lors de la réunion) la nécessité de joindre les efforts et de recourir à un dialogue constructif pour résoudre les questions litigieuses".
Selon la même source, "il a été également décidé d'envoyer une délégation du District de haut rang à Bagdad au cours des deux prochains jours".
Massoum est arrivé plus tôt dans la journée du mercredi à Sulaymaniyah où il a rencontré les dirigeants kurdes dans le but de les dissuader d'organiser le référendum et de les encourager à engager le dialogue avec Bagdad pour résoudre les différends. Barzani a jusqu'à présent refusé de s'aligner.
Le mois dernier, une délégation de la région autonome a tenu, en vain, deux semaines de discussions avec le gouvernement irakien et les dirigeants des partis politiques.
Plusiuers problématiques sont encore en suspens entre les deux parties depuis des années, en particulier l'appartenance de certaines zones, les parts budgétaires et la gestion du pays.
Le District du Nord de l'Irak a rejeté au début de la semaine la proposition du représentant du Secrétaire général de l'ONU en Irak Yan Kubic, d'annuler le référendum en échange du lancement immédiat de négociations intensives Bagdad et Erbil et sans conditions préalables pour résoudre tous les problèmes et déterminer les relations de coopération futures entre les deux parties.
Selon la proposition de l'ONU, les deux parties devraient conclure leurs négociations dans un délai de deux à trois ans et peuvent demander aux Nations Unies une assistance, tant au niveau des négociations que dans la mise en œuvre des résultats qui en découleront.
Les pays voisins de l'Irak et l'Occident craignent que le référendum n'ouvre la porte au conflit dans la région et affecte négativement les efforts de lutte contre Daech en Irak.
Le gouvernement irakien rejette le référendum expliquant qu'il n'est pas conforme à la constitution irakienne et menace d'utiliser la force militaire contre la région autonome du Kurdistan si le référendum engendre des violences.
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