La PM italien Giorgia Meloni met en garde contre le risque de division de l'Occident sur la question de l'Ukraine
- "Je pense qu'il est très, très important d'éviter le risque d'une division de l'Occident sur l'Ukraine", a averti Giorgia Meloni

Greater London
AA / Londres / Aysu Bicer
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, est arrivée dimanche à Downing Street pour un sommet sur la défense très attendu, organisé par le Premier ministre britannique, Keir Starmer.
S'adressant aux médias britanniques, Giorgia Meloni a qualifié ce moment de "précieux", soulignant l'importance du dialogue et de la coordination entre les nations en ces temps difficiles.
Elle a souligné l'engagement commun en faveur d'une "paix juste et durable" en Ukraine dans le contexte du conflit qui l'oppose à la Russie, insistant sur le fait que l'Occident doit rester uni dans ses efforts pour soutenir l'Ukraine et éviter les divisions.
"Nous sommes tous très attachés à un objectif que nous voulons tous atteindre : une paix juste et durable en Ukraine", a-t-elle déclaré.
Et d'ajouter : "Je pense qu'il est très, très important d'éviter le risque d'une division de l'Occident sur l'Ukraine. Je pense que le Royaume-Uni et l'Italie peuvent jouer un rôle important dans la construction de ponts."
Selon Keir Starmer, il s'agit d'une opportunité fantastique de rencontrer la dirigeante italienne afin que les "deux pays abordent les questions mondiales avec un état d'esprit similaire."
L'Italie étant aux prises avec une dette importante, le gouvernement de Giogia Meloni a prévu que ses dépenses de défense atteindraient 1,61 % du PIB du pays d'ici à 2027.
Toutefois, ce chiffre est inférieur à l'objectif actuel de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) de 2 %, un objectif que le président américain Donald Trump a préconisé à plusieurs reprises d'augmenter à 5 %.
Malgré cela, Giorgia Meloni a maintenu des liens étroits avec l'administration Trump, se positionnant comme un pont potentiel entre l'Europe et les États-Unis, en particulier sur les questions de défense.
Giorgia Meloni a également exprimé son soutien à la proposition de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, d'exclure les dépenses de défense des limites budgétaires de l'UE. Cette mesure pourrait offrir à l'Italie une plus grande flexibilité dans ses engagements financiers.
De son côté, Keir Starmer s'est engagé à porter les dépenses de défense du Royaume-Uni à 2,5 % du PIB d'ici avril 2027, contre 2,3 % actuellement.
Le Premier ministre britannique devrait profiter du sommet pour exhorter les autres pays européens à augmenter eux aussi leur budget de défense.
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