AA/Nice/Feiza Ben Mohamed

La piste criminelle est désormais privilégiée par les enquêteurs après l’incendie qui a coûté la vie à trois personnes et fait plusieurs blessés dans le quartier des Flamants à Marseille ce samedi à l’aube.

Les victimes sont trois migrants d’origine nigériane, qui occupaient sans bail, le bâtiment 2 de cette cité des quartiers nord de la cité phocéenne.

L’immeuble, qui devait être détruit prochainement, dans le cadre d’un vaste plan de rénovation du quartier, était en réalité habité par plus d’une centaine de personnes, dépourvues de logement.

Le parquet de Marseille, cité par la presse locale, affirme que deux départs de feux ont été décelés dans l’immeuble, dont un au sixième étage et l’autre dans les parties communes.

Les trois victimes sont décédées en se défenestrant pour tenter d’échapper aux flammes qui dévastaient leurs appartements.

Un bébé de deux ans a survécu mais se trouve dans un état grave, et son pronostic vital est engagé.

Selon des témoins interrogés par l'Agence Anadolu, de nombreux migrants ont fui les lieux tout au long de la journée, valises et bagages à la main.

Les échauffourées ont par ailleurs éclaté immédiatement après l’incendie, entre des migrants nigérians et d’autres groupes d’individus, indiquent les mêmes sources.

Les forces de l’ordre restent présentes sur les lieux malgré la fin du sinistre pour prévenir tout risque de violences ou d’affrontements.