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La Palestine salue la décision de la Belgique de reconnaître l'État palestinien

- La Belgique impose « des sanctions fermes au gouvernement israélien » et reconnaîtra la Palestine lors de la réunion de l'Assemblée Générale des Nations unies ce mois-ci, selon un responsable.

Betül Yılmaz  | 02.09.2025 - Mıse À Jour : 02.09.2025
La Palestine salue la décision de la Belgique de reconnaître l'État palestinien

Istanbul

AA / Istanbul / Betul Yilmaz

La Palestine a salué mardi la décision de la Belgique de reconnaître l'État palestinien lors des prochaines réunions de l'ONU.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a annoncé mardi matin l'intention de son pays de reconnaître l'État de Palestine lors des réunions de l'Assemblée Générale des Nations Unies qui se tiendront du 8 au 23 septembre.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères, dans une déclaration publiée via le réseau social américain X, a salué « l'intention de la Belgique de reconnaître l'État de Palestine », considérant qu'il s'agissait d'une initiative « conforme au droit international et aux résolutions de l'ONU, protégeant la solution à deux États et soutenant la réalisation de la paix ».

Le ministère a exhorté les autres pays à « reconnaître rapidement cette situation, à intensifier les efforts concrets visant à mettre fin aux crimes de génocide, de déplacement, de famine et d'annexion, et à ouvrir une véritable voie politique pour résoudre le conflit et mettre fin à l'occupation israélienne des terres de l'État de Palestine ».

La décision de la Belgique intervient alors que plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie, ont annoncé des projets similaires visant à reconnaître la Palestine lors des réunions de l'Assemblée générale des Nations unies, rejoignant ainsi les 147 nations qui l'ont déjà fait.

Prévot a également souligné que des sanctions sévères étaient imposées au gouvernement israélien.

Depuis octobre 2023, Israël a tué plus de 63 500 Palestiniens à Gaza. La campagne militaire a dévasté l'enclave, qui est aujourd'hui confrontée à la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.

Israël fait également l'objet d'une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l'enclave.


*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore

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