La Grèce se dit prête à participer à la réunion (5 + 1) sur Chypre
Selon le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, dans un entretien accordé à un journal local

Atina
AA/ Athènes
Le Ministre grec des affaires étrangères, Nikos Dendias, a annoncé que son pays et Chypre romaine, étaient prêts à participer à la réunion du groupe (5 + 1), proposé par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans le but de reprendre les négociations entre les deux parties de l'île.
Le groupe (5 + 1) comprend les trois pays garants (Grèce, Turquie et Royaume-Uni), les deux parties de l'île de Chypre, en plus des Nations Unies.
Le ministre grec s’exprimait dans un entretien avec le quotidien grec « Kathimerini », où il a affirmé que son pays avait repoussé la limite de ses eaux territoriales dans la mer Ionienne de 6 à 12 milles, pour la première fois depuis 1947, d'une manière conforme aux méthodes pacifiques et au droit international.
Dendias a ajouté que son pays se prépare à étendre ses eaux territoriales dans d'autres régions, tout en soulignant que c'est un choix politique.
En ce qui concerne la résolution de la crise chypriote, le ministre grec a affirmé que les déclarations du président turc, Recep Tayyip Erdogan, et du président de la République turque de Chypre du Nord, Ersin Tatar, à cet égard, ne sont « pas encourageantes ».
Il a ajouté que son pays et Chypre romaine, étaient prêts à participer à la réunion (5 + 1) proposée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
Lundi prochain, le président de la République turque de Chypre du Nord, Ersin Tatar, rencontrera lundi la conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour Chypre, Jane Holl Lute, pour discuter du dossier de l'île.
Lute oeuvre lors de ses entretiens, à organiser une réunion du groupe (5 + 1) dans le but de reprendre les négociations entre les deux parties de l’île de Chypre.
Tatar, a souligné mercredi dans un message adressé au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, l'importance de la solution à deux États dans l’île de Chypre.
Depuis 1974, l'île de Chypre endure une scission entre deux parties, turque dans le nord, et grecque dans le sud. Les Chypriotes-grecs ont rejeté le plan des Nations unies présenté en 2004 par l'ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, pour l'unification de l'île.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail