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La France promet de se « mobiliser pour obtenir » la libération de Christophe Gleizes condamné en Algérie

- Le journaliste sportif a été condamné la 29 juin à 7 ans de prison par la justice algérienne

Feiza Ben Mohamed  | 01.07.2025 - Mıse À Jour : 01.07.2025
La France promet de se « mobiliser pour obtenir » la libération de Christophe Gleizes condamné en Algérie

Provence-Alpes-Cote d Azur

AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

La France promet de se « mobiliser pour obtenir » la libération du journaliste Christophe Gleizes, condamné le 29 juin dernier à une peine de 7 ans de prison par le justice algérienne.

Lors de la session hebdomadaire de questions au gouvernement ce mardi, le ministre des Affaires Étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est dit « vivement choqué par sa condamnation en première instance, à 7 ans de prison » qu'il considère « extrêmement lourde ».

Il rappelle que « depuis le premier jour » de son arrestation en 2024, le Quai d’Orsay est « à ses côtés » pour l’accompagner.

Le chef de la diplomatie a, par ailleurs, évoqué le cas de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné en appel ce mardi matin, à une peine de 5 ans de prison.

« Je veux, avec vous, m’indigner de la condamnation en appel de notre compatriote Boualem Sansal qui est incompréhensible et injustifiable. Aujourd’hui, alors que la procédure est arrivée à son terme, les autorités algériennes sont face à un choix, celui de la responsabilité, de l’humanité et du respect permettant à notre compatriote d’être libéré et soigné en tenant compte de son état de santé et de son âge » a-t-il plaidé.

Ces déclarations interviennent alors que le journaliste sportif Christophe Gleizes a été condamné dimanche à 7 ans de prison pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications à visée de propagande nuisant à l’intérêt national ».

Il lui est également reproché d’être entré sur le territoire algérien avec un visa touristique alors qu’il aurait dû détenir un visé presse.

Ces affaires judiciaires interviennent dans un contexte particulièrement tendu entre Paris et Alger.

Depuis l’été 2024, les différends se sont multipliés, notamment après la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

L’Algérie avait alors rappelé son ambassadeur à Paris et annulé une visite officielle du président Abdelmadjid Tebboune en France.

Les tensions se sont ensuite accentuées autour des questions migratoires, la France cherchant à expulser des ressortissants algériens en situation irrégulière, une politique vivement critiquée par Alger.

En avril dernier, un échange de mesures de rétorsion diplomatique est venu matérialiser la rupture progressive du dialogue.

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