AA/Alger/Abdel Razzak Ben Abdallah

Un parti français de gauche a annoncé, mercredi, que les autorités algériennes ont arrêté une députée française et l'ont placée sous résidence surveillée, suite à sa participation aux manifestations du mouvement populaire.

C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public par le groupe parlementaire de "La France insoumise", sur son site électronique.

Le communiqué indique que "la députée, Mathilde Panot, a été interpellée mardi dans la ville de Béjaïa, en Algérie, avant d'être transférée à la capitale, Alger, où elle a été placée en résidence surveillé avec ses compagnons".

De son côté, la députée française a publié un statut sur sa page Facebook expliquant les faits, en soulignant que les forces de sécurité algériennes l'ont interpellée dans la ville de Béjaïa avec son équipe, alors qu'elle assistait à une marche organisée par des étudiants (mobilisation populaire organisée tous les mardis dans plusieurs villes algériennes)".

Elle a ajouté qu'elle a été escortée et transférée à la capitale Alger où elle a été placée sous surveillance dans un hôtel.

"Je ne suis pas venue en Algérie pour créer du trouble. Je rendais visite à des citoyens engagés pour la justice sociale et la démocratie", a souligné Panot.

La députée française est arrivée en Algérie le 29 septembre dernier pour rencontrer les activistes de la mobilisation populaire, a-t-elle indiqué dans un communiqué antérieur.