La France et Israël ont pour ‘’objectif commun de ne pas laisser l’Iran se doter de l’arme nucléaire’’ (Gideon Saar)
- Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a rencontré jeudi dans la matinée son homologue français Jean-Noël Barrot à Paris

France
AA / Tunis / Majdi Ismail
La France et Israël veulent éviter que l’Iran n’obtienne l’arme nucléaire, a souligné jeudi 3 avril 2025 le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, selon Le Figaro.
Le ministre israélien s’exprimait en conférence de presse depuis Paris où il a rencontré dans la matinée son homologue français Jean-Noël Barrot.
La France et Israël ont pour ‘’objectif commun de ne pas laisser l’Iran se doter de l’arme nucléaire’’, a affirmé Gideon Saar.
Il a souligné que l’Iran était une menace pour toute la région et pas seulement pour Israël. À cet effet, Israël tient des discussions avec la France et le Royaume-Uni et ‘’un dialogue plus intense’’ avec Washington, a-t-il fait observer.
Interrogé sur l’éventualité d’un conflit imminent avec l’Iran, le chef de la diplomatie israélienne ne s’est pas prononcé. ‘’Nous n’excluons pas la voie diplomatique’’, a-t-il déclaré, ajoutant que les Iraniens ‘’ont clairement indiqué qu’ils étaient prêts à une négociation indirecte avec les États-Unis et je ne serais pas surpris si cette négociation commençait’’.
‘’Il y a une coopération entre l’Iran, le Hezbollah (libanais) et le Hamas (palestinien). Et nous ne laisserons pas faire les activités terroristes de là-bas contre Israël et nos civils’’, a insisté par ailleurs Gideon Saar, cité par Le Figaro.
Sur la reprise de la guerre génocidaire israélienne dans la bande de Gaza, l’officiel israélien a martelé que l’objectif était d’anéantir toute menace du mouvement de résistance islamique Hamas. Il a en ce sens assuré que le Gouvernement Netanyahu était ‘’engagé à faire libérer tous les otages’’, balayant l’idée que celui-ci ‘’sacrifiait’’ les otages.
Concernant le Liban, Gideon Saar, a affirmé que son pays souhaitait la stabilité du voisin libanais, mais ne laisserait pas le mouvement Hezbollah ‘’se réarmer’’.
‘’Nous souhaitons normaliser nos relations avec le Liban’’, a-t-il soutenu. ‘’C’est peut-être prématuré du point de vue libanais’’, a-t-il ajouté, tout en faisant part de début de négociations ‘’sur certaines problématiques’’. ‘’Nous avons une équipe qui négocie sur (…) les différends à la frontière’’, a-t-il dit.
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