La France dénonce une « initiative hostile » après l'adoption de la loi algérienne criminalisant la colonisation
- Le Quai d'Orsay estime que cette démarche va à l'encontre de la volonté de "reprendre un dialogue franco-algérien"
Istanbul
AA / Istanbul / Ayse Bashoruz
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a réagi ce mercredi à Paris, à l’adoption par l’Algérie d’une loi criminalisant la colonisation française, qualifiant le texte d’« une initiative manifestement hostile » selon le média français BFM TV. D’après le Quai d’Orsay, cette « initiative » va à l’encontre de la volonté de « reprendre un dialogue franco-algérien » et de « travailler sereinement sur les enjeux mémoriels »
Plus tôt dans la journée du mercredi 24 décembre, à Alger, le Parlement algérien a adopté à l’unanimité une loi imputant à l’État français la responsabilité juridique de la période coloniale entre 1830 et 1962 et réclamant à la France des « excuses officielles », rapporte les médias français.
Par ailleurs, le ministère indique vouloir « poursuivre un dialogue exigeant » avec l’Algérie, en particulier sur les « questions sécuritaires et migratoires », afin de défendre les intérêts prioritaires de « la France et des Français » d’après France info.
La réaction intervient dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre la France et l’Algérie, marquées par des différends politiques et mémoriels persistants.
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