La France dévoile ses ambitions pour la Conférence des Nations unies sur l’océan à Nice
- L’événement se tiendra du 9 au 13 juin au cœur de la capitale azuréenne.

Provence-Alpes-Cote d Azur
AA / Nice / Feïza Ben Mohamed
La France accueillera à Nice du 9 au 13 juin courant, la troisième conférence des Nations unies sur l’Océan.
À cette occasion, le Quai d’Orsay a dévoilé, jeudi, les objectifs principaux de cette conférence à laquelle participeront « plus de 50 chefs d’Etats et de gouvernements et plusieurs dizaines de milliers de participants, de chercheurs, de scientifiques, d’acteurs économiques, de militants associatifs et de citoyens du monde entier ».
L’évènement, co-organisé par la France et le Costa-Rica, marque « une vraie prise de conscience sur des enjeux qui nous concernent tous et qui sont liés à l’océan », a fait valoir le porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine.
Il indique que « l’ensemble des ministres du pôle ministériel se rendra donc à Nice dès ce week-end et que « Jean-Noël Barrot y sera du 8 au 10 juin ».
Il assure qu’il s’agit du « plus important sommet sur l’océan organisé à ce jour » et que « les accords de Nice qui doivent être adoptés à l’issue de la conférence doivent constituer un véritable pacte international pour la conservation et l’utilisation durable des océans ».
L’objectif de cet événement international est de « protéger l’océan par des actions concrètes (…) autour de trois priorités ».
Les participants œuvreront, ainsi, à :
- « l’aboutissement des processus multilatéraux directement ou indirectement liés aux océans et, en ce sens, cette conférence sera un moment clé de la mobilisation pour atteindre les 60 ratifications nécessaires à l’entrée en vigueur de l’accord dit BBNG qui est un traité sur la haute mer qui porte sur la protection de l’océan situé en dehors des zones économiques exclusives et du plateau continental des Etats côtiers » ;
- la « mobilisation de financements publics et privés pour soutenir une économie bleue durable qui soit à même de concilier croissance économique, création d’emplois et protection des océans, (…) ouvrir la voie de la décarbonations du transport maritime par lequel transite 90% du commerce mondial avec tous les grands armateurs et l’organisation maritime internationale avec l’objectif final d’une neutralité carbone en 2050 » et enfin ;
- au « renforcement et la diffusion des connaissances liées aux sciences de la mer pour une meilleure prise de décisions politiques, notamment la création d’une plateforme scientifique internationale dédiée à l’océan, qui sera hébergé par l’UNESCO ».
« Cette conférence sera aussi l’occasion de faciliter l’accès aux données sur les océans et une organisation intergouvernementale dédiée devrait être ainsi lancée » a poursuivi Christophe Lemoine qui estime que « 10 ans après la COP21 et l’accord de Paris qui a permis d’établir un cadre mondial contraignant pour limiter le réchauffement climatique, la France prend une nouvelle fois toute sa part dans cet effort de la communauté internationale en faveur du climat et de l’environnement ».
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