La France contribue aux efforts de secours et de reconstruction en Papouasie-Nouvelle-Guinée

AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

La France a annoncé que « des moyens militaires déployés depuis la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française seront mis à disposition de la Papouasie-Nouvelle-Guinée dans les prochaines heures pour contribuer à la réponse humanitaire » après le glissement de terrain qui avait fait de très nombreux morts.

Dans un communiqué conjoint du ministère des Armées et du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, publié samedi, il est précisé que Paris « contribuera à hauteur de 300 000 euros aux opérations de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) afin de distribuer des denrées alimentaires, des abris et garantir l’accès à l’eau et aux services d’hygiène ».

« Cet appui, coordonné avec nos partenaires régionaux, est un exemple concret de la solidarité et de la coordination civilo-militaire que nous promouvons à la réunion des ministres de la défense du Pacifique Sud, le SPDMM (South Pacific Defense Minister’s Meeting) » conclut le communiqué de presse.

Cette annonce intervient une semaine après la proposition d’aide, formulée par le président Emmanuel Macron dans une publication sur le réseau social X.

« La France se tient prête à contribuer aux efforts de secours et de reconstruction », avait-il fait savoir, assurant que ses « pensées accompagnent les habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée, où un glissement de terrain dévastateur a coûté la vie à des centaines de personnes ».

Pour rappel, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée a demandé l'aide des Nations Unies (ONU) après le glissement de terrain survenu le 24 mai dernier dans le village de montagne de Kawkalam, dans la province d'Inga.

Selon le Centre national des catastrophes de Papouasie-Nouvelle-Guinée, plus de 2 000 personnes avaient été "enterrées vivantes".