
Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
La France a condamné le tir de l’armée israélienne qui a touché une position de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) le 13 mai. Lors de son point presse hebdomadaire, le porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a exprimé la position officielle lors du point presse hebdomadaire du Quai d’Orsay.
« La France condamne le tir de l’armée israélienne qui a atteint une position de la FINUL le 13 mai », a déclaré Christophe Lemoine. La Diplomatie française a insisté sur la nécessité de protéger les Casques bleus ainsi que le personnel, les biens et les locaux des Nations unies.
Le ministère a rappelé que ces principes doivent être respectés conformément au droit international et à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui régit le cessez-le-feu et la présence des forces de maintien de la paix dans le sud du Liban.
La France a réaffirmé son soutien à la FINUL, qui doit, selon le Quai d’Orsay, « pleinement mettre en œuvre son mandat, y compris en exerçant sa liberté de mouvement ». Saluant le « courage et l’engagement continus des personnels de la FINUL », la France s’est également associée à leur « appel à la responsabilité de tous les acteurs ».
Le communiqué insiste : « Le respect du cessez-le-feu s’impose à toutes les parties, sans exception, afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue ».
Cet incident survient dans un contexte de tensions entre Israël et le Hezbollah dans la région frontalière.
Pour rappel, adoptée le 11 août 2006, la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies prévoit un cessez-le-feu total entre le Liban et Israël, ainsi que l’établissement d’une zone exempte d’armes entre la Ligne bleue et le fleuve Litani, à l’exception de l’armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Pour rappel, un cessez-le-feu fragile est en vigueur depuis novembre, mettant fin à plusieurs mois d’affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, qui avaient dégénéré en conflit ouvert en septembre.
Les autorités libanaises ont recensé plus de 2 764 violations israéliennes de la trêve, faisant au moins 194 morts et 485 blessés.