La France condamne « fermement » les frappes israéliennes tuant des civils au Sud-Liban
- Le porte-parole du ministère de l'Europe et des affaires étrangères souligne que la France est « préoccupée » par l'intensification des violences au Sud-Liban
Istanbul
AA / Istanbul / Mariem Njeh
Lors d’un point de presse, Jeudi, le porte-parole du ministère de l'Europe et des affaires étrangères, Pascal Confavreux, déclare que la France condamne fermement les frappes notamment celles qui ont tué des civils au Sud-Liban, se disant « préoccupée » par l'intensification des violences.
Le porte-parole ajoute que la position de la France est « le respect du cessez-le-feu du 27 novembre 2024 », « nous restons extrêmement mobilisés aux côtés des États-Unis dans le cadre du mécanisme de surveillance auquel nous prenons part, la tenue des engagements pris dans ce cadre par l'ensemble des parties prenantes. », ajoute -t- il.
Confavreux d'Orsay a annoncé travailler « avec la partie saoudienne » à une future conférence de soutien aux forces armées libanaises, dont le déploiement au sud du pays reste un objectif prioritaire aux côtés du « désarmement du Hezbollah. »
Interrogé sur la mort de 13 jeunes Palestiniens dans un camp au Sud-Liban, la France a rejeté l'argumentaire israélien les liant au Hamas et condamné « systématiquement » ces frappes dans le sud.
« Le plan ensuite que nous soutenons, c'est celui du 5 septembre 2025 où le gouvernement (libanais) a acté le souhait de désarmement du Hezbollah et la descente des forces armées libanaises dans le sud du pays. »
Le 5 septembre, le gouvernement libanais a approuvé le plan de l'armée visant à limiter les armes à l'État, ce plan devant être mis en œuvre en fonction des ressources disponibles, tandis que le Hezbollah rejette les appels à déposer les armes.
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