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La France a "mobilisé" mardi ses moyens militaires au Moyen-Orient "pour parer la menace iranienne", annonce l'Élysée

- Macron condamne "avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l’Iran contre Israël", indique encore la présidence française

Ekip  | 02.10.2024 - Mıse À Jour : 03.10.2024
La France a "mobilisé" mardi ses moyens militaires au Moyen-Orient "pour parer la menace iranienne", annonce l'Élysée

France

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

La France a "mobilisé" ce mardi 1er octobre "ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne", a annoncé l'Élysée dans un communiqué à l'issue d'un conseil de défense nationale consacré au Liban, notant que le président Emmanuel Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les frappes iraniennes contre Israël.

"Attachée à la sécurité d’Israël, la France a mobilisé aujourd’hui (mardi) ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne", indique-t-on dans le communiqué consulté par Anadolu.

Selon la même source, Emmanuel Macron "a condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l’Iran contre Israël", réaffirmant "l’engagement de la France pour la paix et la sécurité de tous dans la région".

Emmanuel Macron a également "rappelé l’exigence de la France que le Hezbollah cesse ses actions terroristes contre Israël et sa population", demandant par la même occasion qu’Israël "mette fin au plus vite à ses opérations militaires" au Liban et souhaitant que "la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban soient rétablies dans le strict respect de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies".

Le président Macron -poursuit l'Élysée- a annoncé que la France organisera très prochainement "une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions", notant que le Conseil de sécurité des Nations unies "devra être saisi et pouvoir s’exprimer sur la situation en cours".

Macron qui "a instruit le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de se rendre à nouveau au Moyen-Orient", a demandé que "toutes les dispositions nécessaires soient prises" pour "assister" les ressortissants français au Liban, "et le cas échéant, leur venir en aide".

Le président français a présidé mardi, au Palais de l’Elysée, un Conseil de défense et de sécurité nationale sur la situation au Liban et les récents développements de la crise au Moyen-Orient, en présence du Premier ministre Michel Barnier, du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et du ministre des Armées, Sébastien Lecornu.


- Réunion d’urgence du Conseil de Sécurité

A l'instar de l'Élysée, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a fait part, ce mercredi matin, dans un communiqué, de la condamnation de la France de "l’attaque portée contre Israël par des missiles balistiques tirés depuis l’Iran" et "son attachement absolu à la sécurité d’Israël".

Le Quai d'Orsay a également condamné "avec la plus grande fermeté" l'attaque survenue mardi soir à Jaffa, notant que "les civils doivent toujours être protégés" et rappelant "la nécessité de mettre fin à l’escalade militaire dans la région".

Il informe que "face à l’escalade régionale", la France a demandé une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU dédiée à la situation au Moyen-Orient, qui se tiendra ce mercredi 2 octobre.

Pour rappel, près de 200 missiles ont été tirés vers Israël par l’Iran, a annoncé, mardi soir, Tel Aviv. De leur côté, les Gardiens de la révolution iraniens ont indiqué dans un communiqué, avoir frappé des "cibles" en Israël avec des "dizaines" de missiles, pour venger Hassan Nasrallah - le secrétaire général du Hezbollah libanais - et Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas.


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