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La Flottille mondiale Sumud "en état d'alerte maximale" suite à une intensification des drones au-dessus des navires

- La députée française Marie Mesmeur, présente à bord, a confirmé à l'Anadolu que "des vaisseaux" israéliens s’étaient positionnés à proximité de la flottille

Ayşe Betül Akçeşme, Feiza Ben Mohamed  | 01.10.2025 - Mıse À Jour : 01.10.2025
La Flottille mondiale Sumud "en état d'alerte maximale" suite à une intensification des drones au-dessus des navires Nuri Aydın

United States

AA / Chicago / Ayse Betul Akcesme et Feiza Ben Mohamed

La Flottille mondiale Sumud, en route pour briser le blocus israélien à Gaza, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi, être « en état d’alerte maximale » en raison de « l’intensification de l’activité des drones au-dessus des navires ».

Dans un message publié sur la plateforme X, basée aux États-Unis, les organisateurs ont affirmé être "entrés dans la zone à haut risque".

De son côté, la députée française Marie Mesmeur, présente à bord, a confirmé à Anadolu que des "vaisseaux" israéliens s’étaient positionnés à proximité de la flottille.

Dans le même temps, la députée européenne, Emma fourreau, a publié un message sur son compte officiel X, dans lequel elle a écrit: « Alerte ! Des navires approchent notre flottille ».

Selon les images en live diffusées par l’organisation, les passagers ont enfilé leurs gilets de sauvetage et se préparent à une probable intervention imminente de l'armée israélienne qui approche de leurs navires.

Composée de navires transportant de l’aide humanitaire et des militants internationaux, la flottille entend briser le blocus imposé depuis près de 18 ans à l’enclave palestinienne, où vivent quelque 2,4 millions de personnes. C’est la première fois depuis des années qu’un convoi maritime d'une telle ampleur prend la mer vers Gaza.

Mardi, le diffuseur public israélien KAN a rapporté que la flottille avait pénétré dans la zone d’interception israélienne, la marine se préparant à saisir les embarcations. Selon KAN, les autorités envisagent de transférer les activistes sur un navire de guerre et de remorquer les bateaux jusqu’au port d’Ashdod, avec le risque que certains coulent. Israël a d’ores et déjà exclu de les laisser atteindre Gaza.

Le blocus a été encore renforcé le 2 mars, avec la fermeture des points de passage et l’interdiction d’acheminer nourriture, médicaments et aide humanitaire, aggravant une famine déjà critique.

Depuis le 7 octobre 2023, les bombardements israéliens ont tué plus de 66 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, rendant l’enclave quasiment inhabitable et provoquant famine et propagation de maladies.

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