
Moskova
AA / Tunis / Majdi Ismail
L’ex-président russe et vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, a déclaré que la Finlande et la Suède sont désormais considérées comme de potentielles cibles par l’armée russe, rapporte Le Journal du Dimanche (JDD) qui cite l'agence de presse russe Tass.
Dmitri Medvedev s’exprimait à la suite de l’entrée des deux pays nordiques dans l’alliance militaire atlantique, mardi 29 avril.
‘’Le statut de non-aligné leur avait donné (à la Finlande et à la Suède, ndlr) certains avantages internationaux, compte tenu de leur position géopolitique et de nombreux autres facteurs’’, a souligné le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, selon des propos rapportés par l’agence publique Tass. ‘’Et maintenant, ils font partie d’un bloc qui nous est hostile, ce qui signifie qu’ils sont automatiquement devenus une cible pour nos forces armées, y compris d’éventuelles frappes de représailles et même la composante nucléaire ou des mesures préventives dans le cadre d’une doctrine militaire’’, a ajouté Dmitri Medvedev.
Stockholm et Helsinki ont mis fin à leur tradition de neutralité après le déclenchement de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022. Ils ont en ce sens demandé à rejoindre l’Otan - ce qui a rapidement été officialisé.
Le 15 avril, Sergueï Narychkine, le directeur du Service de renseignement extérieur russe, avait affirmé que les ‘’pays provocateurs’’ représentés par la Pologne et les États baltes devaient comprendre qu’ils seraient les premiers à souffrir en cas d’agression de l’Alliance atlantique contre la Russie et de la Biélorussie, rapporte Le Monde.
De son côté, l’administration du président américain Donald Trump tente de convaincre Moscou de négocier une fin des hostilités avec Kiev. Le 23 avril dernier, Donald Trump a assuré qu’il ‘’pensait avoir un accord’’ avec la Russie, mais que les échanges étaient ‘’plus difficiles’’ avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Récemment, le dirigeant américain a assuré qu’il pensait que son homologue ukrainien était prêt à céder la Crimée à Moscou, une idée que Kiev a longtemps rejetée.
Cependant, la plupart des pays européens soutiennent fermement l’Ukraine, provoquant l’ire de Moscou. Les autorités russes ont menacé à plusieurs reprises de prendre des actions contre les Européens si leur engagement vis-à-vis de Kiev franchissait certaines limites.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.