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La CPI refuse de réduire la peine d’un ex-chef rebelle congolais

Thomas Lubanga, a été condamné en 2012 à 14 ans de prison pour avoir notamment utilisé des enfants-soldats durant une guerre civile dans le Nord-est de la RD Congo, entre 2002 et 2003.

Esma Ben Said  | 07.11.2017 - Mıse À Jour : 08.11.2017
La CPI refuse de réduire la peine d’un ex-chef rebelle congolais

Congo, The Democratic Republic of the

AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa

La Cour pénale internationale a annoncé mardi, qu'elle refusait de réduire la peine de Thomas Lubanga, ex-chef rebelle congolais condamné en 2012 à 14 ans de prison pour avoir notamment utilisé des enfants-soldats durant une guerre civile dans le Nord-est de la RD Congo, entre 2002 et 2003.

Un communiqué de la Cour parvenu à Anadolu indique « Les juges ont décidé que la peine de M. Thomas Lubanga Dyilo ne sera pas réduite en vertu de l'article 110 du Statut de Rome ».

Le Panel, composé de la juge Silvia Fernández de Gurmendi, présidente, du Juge Howard Morrison et du Juge Piotr Hofmański, a déterminé « qu'il n'y a pas eu de changement important dans les circonstances de M. Lubanga depuis la première décision qui justifierait une réduction de sa peine », ajoute le texte.

Fin 2015, Thomas Lubanga qui est premier condamné de la CPI depuis son entrée en fonction en 2003, avait été transféré dans une prison de Kinshasa pour purger sa peine qui expire le 15 Mars 2020.

« Le Panel ne voit aucune raison de prévoir un nouvel examen avant la fin prévue de la peine », éclaire la Cour n’y voyant aucun préjudice au droit de Lubanga.

Contacté par Anadolu, Jean-Marie Biju, l’un des avocats de Lubanga a promis de réagir « formellement » dans les prochaines heures, à cette décision qu’il a jugée « infondée ».

Lubanga, 57 ans d’âge, est ex-chef de l'Union des patriotes congolais (UPC), une milice tribale (Hema) qui combattait principalement des milices de l’ethnie « rivale » (Lendu) pour le contrôle de l’Ituri, une province riche en or.

La CPI basée à la Haye avait décidé qu'il devait payer « personnellement » des indemnisations collectives destinées à ses victimes.

Mais lors de sa condamnation Thomas Lubanga avait par la voix de ses avocats, affirmé qu’il était « indigent » et avait proposé de participer « physiquement » à une cérémonie « traditionnelle » de réconciliation dans la province de l’Ituri.

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