La conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s'ouvre en Amazonie brésilienne
- La COP30 est marquée par une faible participation internationale
Colombia
AA / Bogota / Laura Gamba
La 30e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, COP30, s'est officiellement ouverte lundi à Belém, au Brésil, aux portes de la forêt amazonienne, dans un contexte marqué par une récente catastrophe climatique et une participation internationale étonnamment faible.
Cette conférence fait suite à une autre catastrophe climatique majeure dans le sud du Brésil. L'État du Parana, dont Belém est la capitale, a été frappé vendredi par une tornade qui a détruit la ville de Rio Bonito do Iguaçu, faisant six morts et plus de 700 blessés. Cette tragédie est venue aggraver les conséquences des inondations dévastatrices qui ont ravagé l'État du Rio Grande do Sul en mai dernier.
Ce contexte souligne l'urgence des sujets abordés par les délégués, qui devraient débattre de la crise climatique et de la fréquence croissante des phénomènes météorologiques extrêmes.
Malgré l'importance cruciale des discussions, le sommet a enregistré une faible participation par rapport aux années précédentes. Seuls 160 pays environ ont confirmé leur présence, un des chiffres les plus bas pour une COP récente. À titre de comparaison, la COP29 en Azerbaïdjan avait réuni 195 pays.
Des dirigeants de premier plan des plus grandes économies mondiales, dont les États-Unis, la Chine et l'Inde, sont notamment absents du sommet, et seuls trois dirigeants latino-américains ont rejoint le président hôte, Luiz Inacio Lula da Silva : Xiomara Castro du Honduras, Gustavo Petro de la Colombie et Gabriel Boric du Chili.
Néanmoins, quelque 50 000 personnes, dont des diplomates et des experts, sont attendues à cette réunion de 11 jours.
La conférence sera principalement axée sur les efforts nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à l’objectif critique de 1,5 °C.
Parmi les points clés à l’ordre du jour figurent la présentation de nouveaux plans d’action nationaux pour la réduction des émissions et l’examen des progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements financiers pris lors de la COP29 en faveur des pays en développement.
L’organisation de cet événement en Amazonie confère au Brésil une plateforme symbolique, attirant l’attention internationale sur des enjeux régionaux cruciaux tels que la déforestation, la protection de la biodiversité et la justice climatique.
*Traduit de l’anglais par Ayse Bashoruz
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