La cheffe de la Diplomatie française rend visite à l'Université de Galatasaray à Istanbul
- En visite officielle en Türkiye, Catherine Colonna a rencontré, lundi soir, son homologue turc, Mevlut Cavusoglu.

France
AA / Paris / Ümit Dönmez
La cheffe de la Diplomatie française a exprimé son "bonheur", ce mardi, après avoir rendu visite à l'Université de Galatasaray à Istanbul.
"Après Ankara, heureuse d'une étape à Istanbul pour une rencontre avec la société civile et une visite à la prestigieuse université de Galatasaray", a déclaré Catherine Colonna, dans une publication sur Twitter, partageant des photos de sa visite dans l'unique université publique francophone de Türkiye.
L’université Galatasaray (Galatasaray Üniversitesi) a été fondée suite à un accord signé, le 14 avril 1992, en présence des anciens présidents turc et français, Turgut Özal et François Mitterrand.
L'université de Galatasaray est considérée comme l’un des meilleurs établissements d’enseignement universitaire de Türkiye, et comprend cinq facultés.
Lundi soir, la ministre française des Affaires étrangères a rencontré son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, et les deux ministres ont tenu une conférence de presse conjointe, déclarant avoir traité des questions bilatérales et régionales, notamment la guerre en Ukraine, les situations en Syrie et en Libye, ainsi qu'en Méditerranée orientale.
Faisant référence à la guerre qui se poursuit en Ukraine depuis plus de six mois, la cheffe de la Diplomatie française a salué le rôle joué par la Türkiye dans les discussions entre Kiev et Moscou et souligné la nécessité de poursuivre ce dialogue.
Elle a également félicité la Türkiye pour l'Accord d'Istanbul sur l'exportation des céréales ukrainiennes.
Après sa visite en Türkiye, Catherine Colonna s'est rendue, ce mardi, à Athènes, où elle a rencontré le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, et s’est entretenue avec son homologue grec, Nikos Dendias.
Les échanges à Athènes ont notamment porté sur la relation bilatérale entre la Grèce et la France, la crise ukrainienne, les enjeux régionaux et la préparation des prochaines échéances en matière d’énergie au sein de l’Union européenne, selon un communiqué du Quai d'Orsay.