AA / Ankara / Ahmet Gencturk

Des médias bulgares ont rapporté, jeudi, que la Bulgarie avait refusé de fournir des armes lourdes à l'Ukraine.

Le ministre de la Défense Dimitar Stoyanov a déclaré à la presse que la question avait de nouveau été soulevée lors de sa récente rencontre avec l'ambassadeur ukrainien Vitaliy Moskalenko, selon l'agence de presse bulgare (BTA).

"Ma réponse a été brève et claire : nous ne pouvons pas passer outre une résolution du parlement", a-t-il déclaré alors qu'il se rendait à une réunion du Conseil de sécurité bulgare.

Et d’ajouter : "Tant que je serai ministre et tant que la position du parlement restera inchangée, il est hors de question que je fournisse des armes lourdes".

Le Conseil de sécurité s'est réuni, jeudi, pour examiner les développements les plus récents et les évolutions possibles, à la suite de la mobilisation partielle annoncée en Russie et des référendums organisés dans quatre régions ukrainiennes occupées par la Russie.

Les régions séparatistes ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk et les territoires sous contrôle russe de Zaporijia et de Kherson ont organisé des référendums, du 23 au 27 septembre, portant sur leur rattachement à la Russie.

Le ministère russe des affaires étrangères a déclaré, mercredi, que plus de 98 % des électeurs avaient voté en faveur de cette intégration.

Ces scrutins ont été largement condamnés par la communauté internationale, les États de l'Union européenne et les États-Unis, qui les ont qualifiés de "simulacres", affirmant qu'ils ne seront pas reconnus.

Le Président russe Vladimir Poutine avait également annoncé une mobilisation militaire partielle, la semaine dernière, appelant jusqu'à 300 000 réservistes à se déployer en Ukraine, une décision perçue comme une escalade dans la guerre qui a débuté en février.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj