AA/ Istanbul/ Fayez Abdulsalam

Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé mercredi, avoir tué ou blessé cinq soldats israéliens dans la bande de Gaza.

"Les combattants d'Al-Qassam ont réussi à tirer sur trois soldats sionistes dans le nord de Beit Hanoun, dans la bande de Gaza, et ont tué deux soldats sionistes à bout portant dans un quartier du sud-est de la ville de Rafah", a indiqué le mouvement par voie de communiqué.

L'armée israélienne a par la suite reconnu la mort d'un officier et de deux soldats, en plus de trois autres personnes grièvement blessées lors de combats dans le nord de l'enclave assiégée.

Le bilan des soldats et officiers israéliens tués depuis le début le 7 octobre s’est élevé à 634, dont 285 lors des combats terrestres ayant débuté le 27 octobre, selon le chiffre de l’armée.

Plus tôt mercredi, les Brigades al-Qassam ont annoncé avoir tué et blessé au moins 10 soldats israéliens en ciblant les "éléments infiltrés" au nord de Beit Hanoun, dans le nord de Gaza.

Les combattants d’Al-Qassam auraient également ciblé "deux bulldozers militaires de type D9 équipés d’un obus Yassin-105 et d’un engin explosif Shuwaz, à la frontière palestino-égyptienne, au sud-est de la ville de Rafah".

Par ailleurs, al-Qassam a déclaré avoir détruit un char Merkava avec un obus Yassin-105 et visé un véhicule blindé avec un obus Tandem à proximité de la porte Salah al-Din, dans le sud-est de Rafah.

Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour "génocide".

Des groupes palestiniens estiment que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ).

Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.

*Traduit de l'anglais par Malèk Jomni