La Belgique convoque l’ambassadrice d’Israël au sujet du projet d’occupation de Gaza et de l’expansion des colonies
- « L’ensemble de ces actes cumulés, susceptibles d’effacer la Palestine de la carte, sont inacceptables et contraires au droit international », déclare Maxime Prévot.

Brussels Hoofdstedelijk Gewest
AA / Bruxelles / Melike Pala
Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a convoqué vendredi l’ambassadrice d’Israël à Bruxelles pour protester contre les projets de Tel-Aviv visant à occuper la ville de Gaza et à étendre les colonies dans les territoires palestiniens.
Dans un communiqué transmis à l’agence Belga, Maxime Prévot précise que l’ambassadrice Idit Rosenzweig-Abu a été convoquée après la décision du gouvernement israélien d’occuper Gaza et de prendre le contrôle militaire de l’ensemble de la bande de Gaza.
Il a affirmé vouloir « exprimer notre totale désapprobation face à cette décision, mais aussi face à la poursuite de la colonisation israélienne » dans les territoires palestiniens, ajoutant que l’objectif est désormais de « plaider avec force pour un abandon de ces intentions ».
Prévot a condamné cette initiative comme étant « inadmissible et contraire au droit international », appelant Israël à revenir sur ses projets. Il a également dénoncé la poursuite de l’expansion des colonies israéliennes, notamment la relance du controversé projet E1 à Jérusalem-Est et les récentes démarches de la Knesset visant à promouvoir l’annexion de la Cisjordanie.
« L’ensemble de ces actes cumulés, susceptibles d’effacer la Palestine de la carte, sont inacceptables et contraires au droit international, aux résolutions des Nations unies et aux décisions de la Cour internationale de justice », souligne le communiqué.
Le Cabinet de sécurité israélien a approuvé une proposition du Premier ministre Benyamin Netanyahu visant à occuper Gaza, a indiqué le bureau du chef du gouvernement tôt vendredi.
Israël fait déjà face à une indignation croissante en raison de sa guerre dévastatrice contre Gaza, où 61 000 personnes ont été tuées depuis octobre 2023. La campagne militaire a ravagé l’enclave, aujourd’hui confrontée à la famine.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de son offensive dans l’enclave.
* Traduit de l'Anglais par Adama Bamba
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.