AA / Genève / Beyza Binnur Donmez

La Belgique a annoncé mercredi l'envoi de plus de 500 tentes à Gaza, en proie à une offensive israélienne depuis octobre 2023.

"La Belgique a envoyé 511 tentes à Gaza, transportées par un A400M de Belgium Defence depuis l'aéroport militaire de Melsbroek dans le cadre d'une mission B-FAST visant à répondre aux besoins civils urgents", a indiqué le ministère belge des Affaires étrangères sur la plateforme X.

La même source souligne que la Belgique "continue d'appeler à un cessez-le-feu, à la libération de tous les otages et à une solution à deux États".

L'annonce de cette aide intervient peu après la récente frappe aérienne israélienne meurtrière sur une zone humanitaire déclarée "sûre" dans le sud de la bande de Gaza.

Au moins 40 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lors de frappes aériennes israéliennes tôt mardi sur un camp de tentes à Khan Younès dans la région d'al-Mawasi, qu'Israël a désignée comme une "zone humanitaire sûre" pour les civils déplacés à Gaza.

Israël prend systématiquement pour cible les installations civiles, notamment les écoles, les hôpitaux et les lieux de culte, dans le cadre de l'offensive en cours sur la Bande de Gaza.

Selon les règles de la guerre, cibler de telles installations civiles peut être considéré comme crime de guerre.

Le mois dernier, au moins 100 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lors d'une frappe israélienne sur l'école Al-Taba'een dans la ville de Gaza, où plus de 6 000 personnes déplacées avaient trouvé refuge.

Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son offensive meurtrière contre la bande de Gaza, faisant plus de 41 000 morts depuis le 7 octobre 2023.

Le blocus permanent imposé à la Bande de Gaza a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments, dans une enclave dont une grande partie est réduite e ruines.

Israël est poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) au motif des exactions commises par son armée dans la bande de Gaza.