L’ONU suit de très près la Flottille mondiale Sumud en route vers Gaza
- « Nous ne voulons pas que quelqu'un soit blessé », déclare le porte-parole

Ontario
AA / Hamilton / Merve Aydogan
Mercredi, l’ONU a appelé au respect des droits des militants humanitaires à bord de la Flottille mondiale Sumud, une initiative internationale visant à acheminer de l’aide dans la bande de Gaza.
« Nous suivons évidemment de très près la flottille. Nous ne voulons pas que quelqu'un soit blessé et nous voulons que les droits des personnes soient respectés », a déclaré le porte-parole Stéphane Dujarric lors d’une conférence de presse.
Dujarric a précisé que l’ONU souhaite « s'assurer que tout le monde soit en sécurité ».
Par ailleurs, un porte-parole de la flottille humanitaire a indiqué mercredi que plus de vingt bateaux israéliens avaient été aperçus alors qu'ils s'approchaient des navires humanitaires à destination de l'enclave assiégée.
Chargée principalement de matériel humanitaire et de fournitures médicales, la flottille a pris la mer fin août et devrait atteindre les côtes de Gaza jeudi matin, dans des conditions normales.
C’est la première fois depuis plusieurs années que des dizaines de navires naviguent ensemble vers Gaza, territoire abritant environ 2,4 millions de Palestiniens sous blocus israélien depuis près de 18 ans.
Israël a renforcé le siège le 2 mars en fermant tous les points de passage et en bloquant l’acheminement de nourriture, de médicaments et d’aide, poussant Gaza au bord de la famine, malgré l’accumulation de camions d’aide à ses frontières.
Interrogé sur les propos d’un responsable israélien selon lesquels toute personne restant dans la ville de Gaza serait considérée comme « terroriste ou soutien au terrorisme », Dujarric a souligné que « les autorités israéliennes connaissent parfaitement leurs responsabilités pour protéger les locaux et le personnel de l’ONU ».
« Ils savent exactement où nous travaillons. Nous coordonnons nos déplacements avec eux », a-t-il affirmé, ajoutant que l’ONU s’efforce de « minimiser » les risques dans ce qu’il a décrit comme un « environnement extrêmement dangereux ».
Il a précisé que le personnel de l’ONU reste présent dans la ville de Gaza.
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué plus de 66 100 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, à Gaza. Les bombardements incessants ont rendu l’enclave inhabitable et provoqué famine et propagation de maladies.
*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore
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