AA / Hamilton, Canada / Merve Aydogan

L’ONU a salué lundi la décision du Bélarus de gracier 123 détenus, parmi lesquels figurent plusieurs ressortissants étrangers condamnés pour des affaires d’espionnage, de terrorisme et d’extrémisme.

« Nous saluons la libération, le 13 décembre, par les autorités bélarussiennes de 123 prisonniers politiques, dont le lauréat du prix Nobel de la paix 2022, Ales Bialiatski, ainsi que l’activiste Maria Kolesnikova, et nous saluons le rôle joué par les États-Unis dans ces libérations récentes », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, lors d’une conférence de presse.

Selon la présidence bélarussienne, cette mesure intervient dans le cadre d’accords conclus avec le président américain Donald Trump, en contrepartie de la levée de sanctions visant le secteur de la potasse au Bélarus.

L’ONU a dit espérer que ce geste ouvrira la voie à un dialogue plus large, notamment sur la question des droits humains, et a appelé à la libération de l’ensemble des prisonniers politiques encore détenus dans le pays.

Le mois dernier, le président bélarussien Alexandre Loukachenko avait déjà accordé une grâce à 23 ressortissants étrangers, notamment d’Australie, du Royaume-Uni, de Lettonie, de Lituanie, des États-Unis, d’Ukraine et du Japon.

* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme