L’Italie exhorte l’Iran à suspendre l’exécution de la peine de mort
- Le MAE italien Gentiloni recevait à Rome le Secrétaire général du Haut conseil iranien pour les droits de l'Homme, Mohammed Javad Larijani

Roma
AA / Rome / Mahmoud Kilani
Le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Paolo Gentiloni, a exhorté le gouvernement iranien à suspendre l’exécution de la peine de mort.
Gentiloni affichait cette position en recevant, mercredi après-midi, au siège du ministère, à Rome, le Secrétaire général du Haut conseil iranien pour les droits de l'Homme, Mohammed Javad Larijani.
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, mercredi, par le ministère italien des Affaires étrangères, et dont Anadolu a eu copie.
«Le ministre Gentiloni a affirmé au cours de la réunion le rejet de l’Italie du recours à la peine de mort et évoqué la campagne internationale menée par Rome depuis plusieurs années pour suspendre l’exécution de cette peine », lit-on dans le communiqué.
Gentiloni a exhorté le responsable iranien à ce que le système judiciare de ce pays suive cette voie en se basant sur les dispositions des conventions internationales ratifiées par l’Iran.
«Nous soutenons l’Iran dans son engagement à mettre en œuvre intégralement l’accord nucléaire tout en mettant l’accent sur la dynamique positive pouvant être insufflée par cela aux plans régional et international », poursuit le communiqué.
Le ministre italien a, par ailleurs, souligné « la détermination de Rome à renforcer le partenariat économique et commercial avec Téhéran dans l’espoir que le gouvernement iranien aille sur la voie de la réforme ».