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L’Iran et trois membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU discutent du mécanisme de « snapback »

- Parmi ces membres figurent la Slovénie, la Grèce et la Sierra Leone.

Ahmet Dursun  | 05.09.2025 - Mıse À Jour : 05.09.2025
L’Iran et trois membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU discutent du mécanisme de « snapback »

Tahran

AA / Téhéran / Ahmet Dursun

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a discuté avec ses homologues des membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU — George Graptritis pour la Grèce, Tania Faion pour la Slovénie et Haci Musa Timothy Kaba pour la Sierra Leone — au sujet de la décision du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne de réactiver les sanctions de l’ONU contre Téhéran dans le cadre du mécanisme de « snapback», selon un communiqué écrit du ministère iranien des Affaires étrangères.

Lors des échanges, Araghchi a abordé la demande des pays européens auprès du Conseil de sécurité de l’ONU concernant l’application du mécanisme de « snapback » prévu dans l’accord nucléaire de 2015. Il a qualifié cette initiative d'« action illégale et irresponsable » et affirmé qu’Iran reste déterminé à poursuivre la diplomatie et à défendre ses droits légitimes sans recul.

Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que les différends concernant le programme nucléaire iranien doivent être résolus par des voies diplomatiques et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à soutenir la diplomatie et à éviter toute mesure susceptible d’accroître les tensions.

Les ministres des Affaires étrangères de la Grèce, de la Slovénie et de la Sierra Leone ont, pour leur part, indiqué soutenir la poursuite des processus diplomatiques et ont insisté sur le dialogue comme unique voie pour résoudre les problèmes internationaux.

Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne avaient décidé de recourir au mécanisme de « snapback » prévu dans l’accord nucléaire, qui permet de rétablir les sanctions contre l’Iran accusé de violation de l’accord, après le retrait unilatéral des États-Unis.

Araghchi a déclaré que les Européens ne disposaient d’aucune base juridique pour activer ce mécanisme, ayant, selon lui, « violé les fondements de l’accord » et « perdu leur rôle de participants à l’accord ».

La Russie et la Chine, parties à l’accord nucléaire, ont également affirmé dans une lettre commune au Conseil de sécurité que la décision des pays européens de recourir au mécanisme de « snapback » était « juridiquement invalide » et « illogique ».


* Traduit du turc par Seyma Erkul Dayanc

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