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L’envoyé de Trump aborde l’aide à Gaza avec une responsable humanitaire de l’ONU

- Steve Witkoff a rencontré Joyce Msuya pour évoquer la « situation humanitaire critique » à Gaza et la nécessité « d’accroître rapidement l’acheminement de l’aide », a indiqué l’ONU

Rabia İclal Turan  | 13.08.2025 - Mıse À Jour : 13.08.2025
L’envoyé de Trump aborde l’aide à Gaza avec une responsable humanitaire de l’ONU

Washington DC

AA / Washington / Rabia Iclal Turan

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a rencontré mardi à New York la secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires humanitaires, Joyce Msuya, pour discuter de la situation humanitaire à Gaza, a annoncé l’ONU mercredi.

« Ils ont eu un échange constructif sur la situation humanitaire critique à Gaza et sur la nécessité d’accroître rapidement l’acheminement de l’aide », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse.

L’ONU avertit depuis plusieurs mois sur la crise humanitaire sévère à Gaza, marquée par la hausse de la malnutrition et de la famine parmi la population civile, en raison des restrictions imposées par Israël sur l’entrée de l’aide.

« La quantité d’aide et de biens autorisée à entrer à Gaza ne répond pas aux besoins minimaux d’une population en situation de famine », a ajouté Dujarric, soulignant qu’un cessez-le-feu est « absolument nécessaire » pour atteindre les personnes dans le besoin et assurer un acheminement durable et à grande échelle.

Israël impose un blocus à Gaza depuis 18 ans et a fermé l’ensemble des points de passage le 2 mars, faisant échouer un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier, aggravant encore la crise humanitaire.

Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a tué plus de 61 000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, selon les autorités locales. Elle a détruit les infrastructures de Gaza, paralysé le système de santé et provoqué de graves pénuries alimentaires.

Israël n’a récemment autorisé qu’un acheminement restreint de l’aide via un mécanisme controversé, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenu par Washington et Tel-Aviv.

Selon l’ONU, depuis fin mai, des forces israéliennes et des contractants américains impliqués dans ce dispositif auraient tiré sur des civils venus chercher de l’aide, faisant près de 1 400 morts et plus de 4 000 blessés.

* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme


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