L’Amérique latine salue la décision de la Cour internationale de Justice contre Israël
- La Colombie, le Brésil, le Mexique et d'autres pays ont salué les dispositions ordonnées par la Cour internationale de Justice exigeant qu'Israël empêche le génocide à Gaza

Colombia
AA/ Bogota / Laura Gamba
Plusieurs pays d'Amérique latine ont salué vendredi la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) exigeant qu'Israël prenne des mesures pour empêcher le génocide dans la bande de Gaza.
La plainte a été déposée par l'Afrique du Sud, qui a dénoncé le génocide perpétré par Israël lors de ses bombardements à Gaza depuis le 7 octobre, ce qui a fait plus de 26 000 morts palestiniens.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a demandé à Israël de limiter les décès palestiniens lors des attaques contre Gaza et d'autoriser l'aide humanitaire.
Le président colombien Gustavo Petro, critique fervent des attaques israéliennes à Gaza, a salué sur la plateforme X, la décision de la CIJ comme un "triomphe de l’humanité.
Le Brésil a souligné l'importance du "respect total et immédiat de la décision".
"Le gouvernement brésilien est convaincu que les mesures de précaution contribueront à garantir le respect de la Convention et la protection des droits du peuple palestinien, ainsi que l'aide humanitaire nécessaire et immédiate, conduisant à la cessation rapide des hostilités", lit-on dans le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le Mexique, de son côté, a "salué" la décision "relative aux mesures provisoires".
La ministre des Affaires étrangères, Alicia Barcena, a déclaré que cette décision "est une étape importante pour garantir que les hostilités et le coût élevé en vies humaines, touchant particulièrement les femmes et les enfants, cessent".
Le gouvernement chilien a, pour sa part, salué cette décision et a demandé "l'application urgente des mesures décrétées".
"Le Chili insiste sur la nécessité d'une cessation immédiate des hostilités et formule, une fois de plus, un appel au dialogue qui mène à la matérialisation de la solution à deux États, Israël et Palestine, coexistant en paix, dans le cadre de frontières sûres et au niveau international conformément aux résolutions des Nations Unies", indique un communiqué publié par le ministre chilien des Affaires étrangères Alberto van Klaveren Stork.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a déclaré que son pays soutenait la décision en faveur du peuple palestinien et a exigé un cessez-le-feu.
"Le Venezuela considère que les ordres émis par la Cour internationale de Justice auraient dû être considérés comme un cessez-le-feu immédiat et tout type d'hostilité qui viole massivement les droits humains du peuple palestinien", a-t-il déclaré dans un communiqué.
La Bolivie a affirmé que la communauté internationale "doit s'unir" pour garantir que les mesures ordonnées par la CIJ soient respectées.
La Bolivie "soutient une solution pacifique, le dialogue et le respect du droit international", a déclaré son ministère des Affaires étrangères, soulignant "qu'Israël doit cesser de causer davantage de morts."
*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi