AA/Washigton/Rabia Iclal Turan

Le département d’État américain a annoncé vendredi avoir demandé à ses ambassades de dresser des rapports sur les conséquences présumées en matière de droits humains liées à la migration de masse en Europe, notamment au Royaume-Uni, en Suède et en Allemagne.

L’administration évoque des informations faisant état d’agressions sexuelles et d’autres crimes impliquant des migrants dans ces pays, qualifiant la migration de masse de « menace existentielle pour la civilisation occidentale ».

« La migration de masse constitue une menace existentielle pour la civilisation occidentale et pourrait saper la stabilité de certains alliés clés des États-Unis », a affirmé le département dans un communiqué publié sur la plateforme sociale de la société X, basée aux États-Unis.

Les ambassades sont invitées à recueillir des informations sur les politiques jugées indulgentes envers la criminalité impliquant des migrants et les atteintes aux droits humains, ainsi que sur les lois susceptibles de sanctionner des citoyens exprimant leur opposition à la migration de masse.

La note cite plusieurs affaires présumées, dont des réseaux de prédation sexuelle dans certaines régions d’Angleterre, un jugement en Suède ayant permis à un migrant condamné pour agression sexuelle de rester dans le pays, ainsi qu’un viol collectif en Allemagne impliquant plusieurs hommes, certains décrits comme des migrants.

Cette décision s’inscrit dans la vaste offensive de l’administration Trump contre l’immigration aux États-Unis, marquée par un renforcement du contrôle aux frontières et des expulsions accrues.

*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir