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L’accord de cessez-le-feu avec les États-Unis ne porte pas sur les hostilités avec Israël, disent les rebelles houthis

- Selon les déclarations du négociateur en chef des Houthis, Mohammed Abdulsalam

Majdi Ismail  | 07.05.2025 - Mıse À Jour : 07.05.2025
L’accord de cessez-le-feu avec les États-Unis ne porte pas sur les hostilités avec Israël, disent les rebelles houthis

Yemen

AA / Tunis / Majdi Ismail

L’accord de cessez-le-feu entre les insurgés houthis du Yémen et les États-Unis, annoncé par le sultanat d’Oman mardi, ne porte pas sur les hostilités avec Israël, a fait savoir le groupe rebelle, alors que l’armée israélienne a mené mardi des frappes sur la capitale Sanaa.

‘’L’accord n’inclut d’aucune manière Israël’’, a déclaré à Reuters le négociateur en chef des Houthis, Mohammed Abdulsalam.

‘’Les opérations du Yémen ont été et demeurent un soutien pour Gaza pour stopper l’agression israélienne et apporter de l’aide’’, a aussi déclaré sur X Mohammed Ali al-Houthi, un dirigeant du mouvement rebelle.

Concernant les frappes visant les navires américains en mer Rouge, Mohammed Abdulsalam a assuré qu’il s’agissait de ‘’légitime défense’’, annonçant que celles-ci cesseront ‘’tant que les Etats-Unis s’engagent réellement à cesser leurs raids’’ sur le Yémen.

Les rebelles yéménites et Washington sont convenus d’un cessez-le-feu, avait déclaré mardi le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, qui a précisé dans un message sur X qu’ ‘’à l’avenir, aucune des deux parties ne prendra pour cible l’autre, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab Al-Mandeb’’.

Le président américain Donald Trump avait déclaré, peu de temps avant, que les Houthis ‘’ne veulent tout simplement plus se battre. Et nous allons honorer cela. Nous arrêterons les bombardements, et ils ont capitulé.’’

Les rebelles yéménites, qui contrôlent le port de Hodeïda et de larges pans du territoire du Yémen, avaient commencé à cibler des navires marchands liés à Israël, après le début de la guerre génocidaire à Gaza, lancée en représailles à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023. Les Houthis ont justifié ces frappes par leur soutien aux Gazaouis – en solidarité desquels ils ont aussi organisé des manifestations massives.

En rétorsion, Washington avait commencé, en janvier 2024, sous la présidence de Joe Biden, à bombarder des positions des rebelles au Yémen. Les attaques américaines contre les Houthis se sont intensifiées depuis le 15 mars dernier.

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